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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: politique générale , syndicalisme :: Politique agricole
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c'est CRICRI la meilleure
les agris sont des pleurnichards alors qu'ils ont une présidente de course,
voyez ci après le beau programme pour votre futur développement :
<<
FNSEA
Penser le monde d’après : un manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire
Publié le 07/05/2020 - 16:10
par Hélène Sauvage
« La crise sanitaire a permis de remettre en avant les priorités, se soigner, se nourrir et travailler. Les grands débats s’ouvrent, nous devons penser le monde d’après ». C’est en ces mots que Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a introduit une visio conférence de presse ce mercredi 6 mai 2020, dédiée à la présentation d'un manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire, en réponse à la crise sanitaire.
Comme le rappelle la présidente de la FNSEA, se nourrir est une priorité, 3 fois par jour ! « En pleine crise sanitaire, l’agriculture française, tout comme l’industrie agro-alimentaire, a été pleinement au rendez-vous, elle a su être réactive, elle a su d’adapter pour ne pas rompre la chaîne alimentaire », résume la Présidente.
Cette crise n’a évidemment pas été sans conséquence sur les modes de consommations. Le syndicat indique que la consommation liée à la restauration hors domicile (606 millions de repas) et à l’arrêt des marchés, a été absorbée à 70% par les grandes surfaces et à 30% par les circuits courts et commerces artisanaux. La crise a permis aussi de mettre en évidence que la proximité était priviligiée. Le syndicat indique en effet que la fréquentation des hypermachés a baissé de 14%, tandis que les magasins de proximité en ville ont vu leur fréquentation augmenter de 28%, dans les territoires ruraux de 39% et le drive enregistre une hausse de 65%
Une réconciliation durable entre producteur et consommateur
« Ce dont il faut se réjouir c’est que l’on a assisté a une réconciliation entre le consommateur et le producteur, un lien s’est récréé et nous faisons le pari que cela va se poursuivre, capitalisons sur cette réconciliation » prévient Christiane Lambert. Elle souligne par ailleurs que cette reconnaissance s’est aussi manifestée au plus haut sommet de l’État, en rappelant que dès la mi-mars et dans tous les discours qui ont suivi, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de reconquérir notre souveraineté alimentaire.
À l’occasion de cette conférence, Jérôme Despey, secrétaire général a fait un état des lieux des filières. A cause de la crise, certaines enregistrent une hausse de la consommation (viande bovine notamment, avec une hausse de la vente de steaks hachés de 25% en frais et de 55% en surgelé ; viande de porc ; œufs et crémerie). Mais pour d’autres la crise sanitaire est plutôt synonyme de marasme (veau, chevreau, canard, fromage AOP, pomme de terre (plus de 500 000 tonnes pourraient ne pas être transformées), viticulture, horticulture, filière équine, le sucre et l’éthanol, cidre, bière, lin et le tourisme rural évidemment…).
« Cette crise est aussi le révélateur de certains points de fragilité et notamment la dépendance de certaines filières aux importations et nous devons en tirer des enseignements pour l’avenir » a aussi résumé le secrétaire général.
Et Christiane Lambert de rappeler qu’il faut rebondir, a moyen et long terme pour en assurant la souveraineté alimentaire et à court terme en corrigeant toutes les fragilités structurelles identifiées.
Ce manifeste pour la souveraineté alimentaire solidaire « Une alimentation pour tous dans le respect de la planète » se décline en 4 axes
voyez ci après le beau programme pour votre futur développement :
<<
FNSEA
Penser le monde d’après : un manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire
Publié le 07/05/2020 - 16:10
par Hélène Sauvage
« La crise sanitaire a permis de remettre en avant les priorités, se soigner, se nourrir et travailler. Les grands débats s’ouvrent, nous devons penser le monde d’après ». C’est en ces mots que Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a introduit une visio conférence de presse ce mercredi 6 mai 2020, dédiée à la présentation d'un manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire, en réponse à la crise sanitaire.
Comme le rappelle la présidente de la FNSEA, se nourrir est une priorité, 3 fois par jour ! « En pleine crise sanitaire, l’agriculture française, tout comme l’industrie agro-alimentaire, a été pleinement au rendez-vous, elle a su être réactive, elle a su d’adapter pour ne pas rompre la chaîne alimentaire », résume la Présidente.
Cette crise n’a évidemment pas été sans conséquence sur les modes de consommations. Le syndicat indique que la consommation liée à la restauration hors domicile (606 millions de repas) et à l’arrêt des marchés, a été absorbée à 70% par les grandes surfaces et à 30% par les circuits courts et commerces artisanaux. La crise a permis aussi de mettre en évidence que la proximité était priviligiée. Le syndicat indique en effet que la fréquentation des hypermachés a baissé de 14%, tandis que les magasins de proximité en ville ont vu leur fréquentation augmenter de 28%, dans les territoires ruraux de 39% et le drive enregistre une hausse de 65%
Une réconciliation durable entre producteur et consommateur
« Ce dont il faut se réjouir c’est que l’on a assisté a une réconciliation entre le consommateur et le producteur, un lien s’est récréé et nous faisons le pari que cela va se poursuivre, capitalisons sur cette réconciliation » prévient Christiane Lambert. Elle souligne par ailleurs que cette reconnaissance s’est aussi manifestée au plus haut sommet de l’État, en rappelant que dès la mi-mars et dans tous les discours qui ont suivi, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de reconquérir notre souveraineté alimentaire.
À l’occasion de cette conférence, Jérôme Despey, secrétaire général a fait un état des lieux des filières. A cause de la crise, certaines enregistrent une hausse de la consommation (viande bovine notamment, avec une hausse de la vente de steaks hachés de 25% en frais et de 55% en surgelé ; viande de porc ; œufs et crémerie). Mais pour d’autres la crise sanitaire est plutôt synonyme de marasme (veau, chevreau, canard, fromage AOP, pomme de terre (plus de 500 000 tonnes pourraient ne pas être transformées), viticulture, horticulture, filière équine, le sucre et l’éthanol, cidre, bière, lin et le tourisme rural évidemment…).
« Cette crise est aussi le révélateur de certains points de fragilité et notamment la dépendance de certaines filières aux importations et nous devons en tirer des enseignements pour l’avenir » a aussi résumé le secrétaire général.
Et Christiane Lambert de rappeler qu’il faut rebondir, a moyen et long terme pour en assurant la souveraineté alimentaire et à court terme en corrigeant toutes les fragilités structurelles identifiées.
Ce manifeste pour la souveraineté alimentaire solidaire « Une alimentation pour tous dans le respect de la planète » se décline en 4 axes
- Un pacte entre citoyens et agriculteurs pour assurer une croissance durable de l’agriculture
- La réorientation des politiques publiques notamment en valorisant la production sur le territoire et en (re)construisant les filières sur le territoire
- Faire de la souveraineté alimentaire un enjeu stratégique pour notre pays et pour l’Europe
- L’axe européen constitue le 4ème volet du manifeste. L’appel va dans le sens de « Plus d’Europe » avec une Pac ambitieuse, une réduction des distorsions de concurrence et un renforcement des institutions avec notamment la mise en place d’un gouvernement de la zone euro.
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
dgé- schtroumpf grognon du forum
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Re: c'est CRICRI la meilleure
C'est vraiment des cons à la fnsea. L'agriculteur il est ou dans leur com'. C'est toujours les filières
sibalo- + membre techno +
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Re: c'est CRICRI la meilleure
Sauf que:sibalo a écrit:C'est vraiment des cons à la fnsea. L'agriculteur il est ou dans leur com'. C'est toujours les filières
- soit tu ne rates pas une occasion de pleurnicher et gueuler, avec le besoin de trouver à coupable à tout (même s'il pleut trop, ou s'il gèle, ou si un astéroïde tombe dans l'un te tes champs.)
- Soit tu n'as pas été à l'école assez longtemps pour connaître la définition du mot filière.
Je vais te la remettre ci-dessous.
«On appelle filière de production l’ensemble des agents (ou fraction d’agent) économiques qui concourent directement à l’élaboration d’un produit final. La filière retrace donc la succession des opérations qui, partant en amont d’une matière première - ou d’un produit alimentaire - aboutit en aval, après plusieurs stades de transformation/valorisation à un ou plusieurs produits finis au niveau du consommateur. Plus précisément (...), l’ensemble des agents (...) qui contribuent directement à la production, puis à la transformation et à l’acheminement jusqu’au marché de réalisation d’un même produit agricole (ou d’élevage).» (Fabre, 1993).
L'agriculteur est donc bien dans la filière, y compris s'il est simple producteur totalement indépendant, non intégré, libre de ses choix d'acheter et vendre à qui il veut.
GRUMPY- + membre techno +
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IDF sud
Re: c'est CRICRI la meilleure
The schow must go on...
- Conserver et moderniser nos filières et en assurer la compétitivité = > comprendre faire du volume pour des prix toujours plus bas.
- Accompagner une croissance durable intégrant les enjeux environnementaux => ne pas se remettre en question pour les grosses légumes et imposer aux régions défavorisées, aux petits et aux "médiocres de toutes sortes" qu'ils doivent être écolos et dégager le plancher dès possible.
- Une souveraineté ouverte ... bêtement contradictoire! Un slogan creux. Souveraineté européenne=> nous voulons exporter du blé en Ukraine, du vin en Italie et des Schnitzlen en Allemagne..
- Plus d'Europe, plus de PAC qui garantit une alimentation.. => moins de France, moins de régions, moins de spécificités, contrairement à ce qui est affirmé. Plus de PAC qui garantit une alimentation (comme si il y avait des sous-alimentés en UE) et non pas plus de PAC qui rassure la production.
Bonne chance à tous
Dernière édition par Peccadille le 12/05/20, 05:46 pm, édité 1 fois
Peccadille- + membre techno +
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Re: c'est CRICRI la meilleure
Tu es un grand comique !
C'est comme Laurent Degenne (président frsea HDF) : faut pas que l'argent revienne aux paysans ils vont acheter des tracteurs et ne pas savoir les rembourser ! Ils en ont rien a faire de l'agriculteur, faut irriguer en pognon toute la filière c'est ca leur but
C'est comme Laurent Degenne (président frsea HDF) : faut pas que l'argent revienne aux paysans ils vont acheter des tracteurs et ne pas savoir les rembourser ! Ils en ont rien a faire de l'agriculteur, faut irriguer en pognon toute la filière c'est ca leur but
sibalo- + membre techno +
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Somme (Plateau Picard)
Re: c'est CRICRI la meilleure
joker !!!
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: c'est CRICRI la meilleure
ça s appelle de la syphonisation politique ....
la cr est morte avec la grande culture
https://www.lesclesdelagriculture.com/2020/06/05/vuittonisation-de-lagriculture-pac-controversee-christiane-lambert-presidente-de-la-fnsea-sexprime/?fbclid=IwAR0euCEl-meuEjVLgYU33vLPYT17wwpzepqdlg10uOcx_8lVhX5oYQ89pHA
la cr est morte avec la grande culture
https://www.lesclesdelagriculture.com/2020/06/05/vuittonisation-de-lagriculture-pac-controversee-christiane-lambert-presidente-de-la-fnsea-sexprime/?fbclid=IwAR0euCEl-meuEjVLgYU33vLPYT17wwpzepqdlg10uOcx_8lVhX5oYQ89pHA
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: c'est CRICRI la meilleure
de toute façon c'est plus la peine de vous emmerder,
les parisiens ont dit qu'ils allaient faire venir des maliens pour vous apprendre à travailler,
heureusement que je n'ai plus que 30 ans à vivre, je vais échapper au cataclysme !!!!
les parisiens ont dit qu'ils allaient faire venir des maliens pour vous apprendre à travailler,
heureusement que je n'ai plus que 30 ans à vivre, je vais échapper au cataclysme !!!!
EtienneCH4- + membre techno +
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Lapenty et Wuhan
Re: c'est CRICRI la meilleure
Ah parce que tu connais même la date de ta mort ? C incroyable cette toute puissanceEtienneCH4 a écrit:de toute façon c'est plus la peine de vous emmerder,
les parisiens ont dit qu'ils allaient faire venir des maliens pour vous apprendre à travailler,
heureusement que je n'ai plus que 30 ans à vivre, je vais échapper au cataclysme !!!!
Magick- + membre techno +
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Re: c'est CRICRI la meilleure
Sauf qu'il y a le mot filière et non paysan. Donc la hausse de prix réclamé ira aux filièrescarlo s a écrit:ça s appelle de la syphonisation politique ....
la cr est morte avec la grande culture
https://www.lesclesdelagriculture.com/2020/06/05/vuittonisation-de-lagriculture-pac-controversee-christiane-lambert-presidente-de-la-fnsea-sexprime/?fbclid=IwAR0euCEl-meuEjVLgYU33vLPYT17wwpzepqdlg10uOcx_8lVhX5oYQ89pHA
sibalo- + membre techno +
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Somme (Plateau Picard)
Re: c'est CRICRI la meilleure
sauver le sucre
sauver la poudre de lait qui nourrie les africains
sauver l ethanol blé par les proteine qu il produit
elle sert ses maître une bonne femme !
sauver la poudre de lait qui nourrie les africains
sauver l ethanol blé par les proteine qu il produit
elle sert ses maître une bonne femme !
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: c'est CRICRI la meilleure
Je ne souhaite pas être langue de vipère , mais n'a-t-elle pas été conseillée par Cristina Cordula ?
spontus- + membre techno +
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Re: c'est CRICRI la meilleure
et je la trouve bien relooké....
elle à bien travaillé son image !
maintenant elle à les moyen parisien c est mieux que d être dans une porcherie ...
et c est un constat pas une critique
elle à bien travaillé son image !
maintenant elle à les moyen parisien c est mieux que d être dans une porcherie ...
et c est un constat pas une critique
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: c'est CRICRI la meilleure
oui y a un staff derrière ellespontus a écrit:Je ne souhaite pas être langue de vipère , mais n'a-t-elle pas été conseillée par Cristina Cordula ?
encore puissante la feunsea
carlo s- + membre techno +
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sud de l'ile
Re: c'est CRICRI la meilleure
carlo s a écrit:et je la trouve bien relooké....
elle à bien travaillé son image !
maintenant elle à les moyen parisien c est mieux que d être dans une porcherie ...
et c est un constat pas une critique
toujours les lunettes en verre à vitre pour faire intello !!!
je note au passage le collier qui doit valoir une fortune si ce n' est du faux
les gars du centre doivent se retrouver dans son discours , bien plus que dans celui qui vise à supprimer les exportations de blé
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
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au bout de la baie de Somme
Re: c'est CRICRI la meilleure
Ce ne sont pas des lunettes ordinaires , mais des prompteurs !
spontus- + membre techno +
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nord- est du finistère
Re: c'est CRICRI la meilleure
spontus a écrit:Ce ne sont pas des lunettes ordinaires , mais des prompteurs !
lol , en tout cas on voit bien qu' il n' y a pas de correction
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Re: c'est CRICRI la meilleure
https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/entretien-la-fnsea-veut-sortir-de-la-tyrannie-des-prix-bas-6873177
Des règles du jeu harmonisées entre pays européens, une Politique agricole commune conciliant production et environnement, une affirmation de l’origine France dans les grandes surfaces, des prix rémunérateurs pour les producteurs… La FNSEA rêve de reconquête pour l’agriculture tricolore. Entretien avec sa présidente Christiane Lambert.
Quelles leçons tirez-vous de la crise sanitaire ?
Les agriculteurs, l’industrie agroalimentaire, les salariés, tout l’écosystème agricole a été au rendez-vous.
Nous n’avons pas manqué de blé, de lait, de viande. La chaîne alimentaire a tenu. Elle a su être réactive pour livrer, certaines semaines, + 300 % de pâtes, + 150 % de farine, + 70 % de steaks hachés.
La consommation s’est hygiénisée (aliments sous emballage…), a privilégié les plats préparés, les aliments de base. Nous avons su nous adapter. Les producteurs locaux ont improvisé des drives, des click and collect, des ventes de paniers.
La France a redécouvert son alimentation. Le président de la République a fait de la souveraineté alimentaire une priorité essentielle, c’est un moment charnière.
Quels sont les points faibles à corriger ?
Notre manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire a pour objectif une alimentation pour tous, dans le respect de la planète. Dans cette crise, nous avons produit pour tous, dans toutes les gammes, pour tous les moments de consommation. La faiblesse, c’est que notre souveraineté alimentaire s’est effritée depuis quarante ans, à cause de la tyrannie du prix bas qui a provoqué la faillite d’exploitations, la décroissance de la production et les importations massives.
Selon un rapport du Trésor, daté de 2019, la France se prépare à devenir importatrice nette en produits alimentaires, en 2023. Nous importons près de la moitié de nos besoins en protéines végétales pour le bétail. Nous sommes aussi trop dépendants en fruits et légumes. On importe 45 % de nos fraises, 55 % de nos tomates, 62 % de nos courgettes.
Il faut que les distributeurs contractualisent avec les producteurs français et s’engagent sur des volumes et des prix tenant compte des coûts de production franco-français, conformément à la loi agriculture et alimentation.
Nous bataillons farouchement pour pérenniser l’étiquetage de l’origine des produits au niveau européen, pour des règles harmonisées de production. En France, nous avons des conditions de production premium qui nous sont imposées par des consommateurs exigeants, relayés par les politiques. Si ceux qui passent la commande vont vers des achats low cost venant de pays à bas coûts de production, on tue l’agriculture française.
Nous proposons un contrat entre une agriculture engagée dans la transition écologique, un État régulateur et des citoyens achetant français à prix rémunérateur.
La FNSEA adhère-t-elle au projet d’une Politique agricole commune (Pac) plus verte ?
La Pac a permis le développement d’une agriculture française et européenne résiliente. La Commission européenne propose un nouveau pas dans le verdissement. Verdir oui, mais tout est dans la nuance de vert.
Nous sommes d’accord avec une Pac permettant le respect de l’environnement et accompagnant la transition écologique. Mais nous désapprouvons les objectifs chiffrés de réduction d’intrants, avancés sans études d’impact, sans état des lieux. Avec moins de phytos, moins d’engrais, il y a le risque d’une baisse de la production incompatible avec l’objectif de souveraineté alimentaire affiché par tous les dirigeants européens.
Il ne faut pas opposer agriculture et environnement, écologie et économie. L’agriculture raisonnée, l’agriculture durable, la smart agriculture proposent des itinéraires culturaux à la fois productifs et respectueux de l’environnement. La Commission européenne doit coller beaucoup plus à la modernité de l’agriculture sans être dans une approche de réduction de la production.
Des règles du jeu harmonisées entre pays européens, une Politique agricole commune conciliant production et environnement, une affirmation de l’origine France dans les grandes surfaces, des prix rémunérateurs pour les producteurs… La FNSEA rêve de reconquête pour l’agriculture tricolore. Entretien avec sa présidente Christiane Lambert.
Quelles leçons tirez-vous de la crise sanitaire ?
Les agriculteurs, l’industrie agroalimentaire, les salariés, tout l’écosystème agricole a été au rendez-vous.
Nous n’avons pas manqué de blé, de lait, de viande. La chaîne alimentaire a tenu. Elle a su être réactive pour livrer, certaines semaines, + 300 % de pâtes, + 150 % de farine, + 70 % de steaks hachés.
La consommation s’est hygiénisée (aliments sous emballage…), a privilégié les plats préparés, les aliments de base. Nous avons su nous adapter. Les producteurs locaux ont improvisé des drives, des click and collect, des ventes de paniers.
La France a redécouvert son alimentation. Le président de la République a fait de la souveraineté alimentaire une priorité essentielle, c’est un moment charnière.
Quels sont les points faibles à corriger ?
Notre manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire a pour objectif une alimentation pour tous, dans le respect de la planète. Dans cette crise, nous avons produit pour tous, dans toutes les gammes, pour tous les moments de consommation. La faiblesse, c’est que notre souveraineté alimentaire s’est effritée depuis quarante ans, à cause de la tyrannie du prix bas qui a provoqué la faillite d’exploitations, la décroissance de la production et les importations massives.
Selon un rapport du Trésor, daté de 2019, la France se prépare à devenir importatrice nette en produits alimentaires, en 2023. Nous importons près de la moitié de nos besoins en protéines végétales pour le bétail. Nous sommes aussi trop dépendants en fruits et légumes. On importe 45 % de nos fraises, 55 % de nos tomates, 62 % de nos courgettes.
Il faut que les distributeurs contractualisent avec les producteurs français et s’engagent sur des volumes et des prix tenant compte des coûts de production franco-français, conformément à la loi agriculture et alimentation.
Nous bataillons farouchement pour pérenniser l’étiquetage de l’origine des produits au niveau européen, pour des règles harmonisées de production. En France, nous avons des conditions de production premium qui nous sont imposées par des consommateurs exigeants, relayés par les politiques. Si ceux qui passent la commande vont vers des achats low cost venant de pays à bas coûts de production, on tue l’agriculture française.
Nous proposons un contrat entre une agriculture engagée dans la transition écologique, un État régulateur et des citoyens achetant français à prix rémunérateur.
La FNSEA adhère-t-elle au projet d’une Politique agricole commune (Pac) plus verte ?
La Pac a permis le développement d’une agriculture française et européenne résiliente. La Commission européenne propose un nouveau pas dans le verdissement. Verdir oui, mais tout est dans la nuance de vert.
Nous sommes d’accord avec une Pac permettant le respect de l’environnement et accompagnant la transition écologique. Mais nous désapprouvons les objectifs chiffrés de réduction d’intrants, avancés sans études d’impact, sans état des lieux. Avec moins de phytos, moins d’engrais, il y a le risque d’une baisse de la production incompatible avec l’objectif de souveraineté alimentaire affiché par tous les dirigeants européens.
Il ne faut pas opposer agriculture et environnement, écologie et économie. L’agriculture raisonnée, l’agriculture durable, la smart agriculture proposent des itinéraires culturaux à la fois productifs et respectueux de l’environnement. La Commission européenne doit coller beaucoup plus à la modernité de l’agriculture sans être dans une approche de réduction de la production.
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Re: c'est CRICRI la meilleure
qu est ce qui raconte michel onfray avec la piscine en arriere plan
fergie62- + membre techno +
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Re: c'est CRICRI la meilleure
phillipe, tout bon
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Re: c'est CRICRI la meilleure
peut pas lire
MICHMUCH- + membre techno +
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