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Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
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Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
A lire jusqu'au bout pour bien comprendre la situation actuelle en France ... et ailleurs !
> > Mon nom est Alcide Repart, j'ai 53 printemps au compteur de ma vie.
> > Après de nombreuses années passées en Australie, je suis revenu voici quelques mois afin de reprendre la petite entreprise de mon père, qui était fabricant de brouettes. Chacun se souvient de ce célèbre slogan des années 1960 « Quand toutes les autres s'arrêtent, seule la brouette Repart... »
> > En fin d'année 2014, j'ai mis au point une nouvelle brouette, plus légère et plus stable, avec laquelle je pense augmenter mon revenu, qui sinon demeurera bien modeste. Si les ventes suivent, je ne pourrai pas assumer seul la fabrication, et il me faudra embaucher un compagnon dans l'atelier. J'avais pensé demander à Marcel, qui est un brave gars du village et qui recherche justement du travail.
> > Mais ne connaissant rien aux lois françaises, car je suis resté longtemps loin du pays, j'ai parlé avec des amis artisans, je suis allé à la chambre des métiers, j'ai consulté internet, et je vais vous expliquer pourquoi je n'embaucherai pas Marcel.
> > Je pensais donner à Marcel 100 euros par jour, s'il me fabrique quatre brouettes. Enfin moi je peux en construire quatre, parce que je ne compte pas mes heures. Mais j'ai appris qu'une loi interdisait de faire travailler un employé plus de sept heures.
> > Alors je ne comprends pas pourquoi Marcel, travaillant moins que moi et fabricant donc moins, gagnerait plus que moi sans avoir aucune responsabilité. Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas philanthrope.
> > Ces 100 euros journaliers, je comptais les lui donner chaque vendredi soir, à l'issue de la semaine de travail, comme le faisait mon père autrefois, soit 500 euros tout rond s'il a travaillé du lundi au vendredi et 400 euros si la semaine compte un jour férié.
> > > > > > >
> > Mais j'ai appris que désormais, on devait payer les salariés chaque mois, ce qui est totalement niais vu que, chacun le sait bien, les mois n'ont pas le même nombre de jours et sont semés de jours fériés...
> > > > > > >
> > Ce n'est peut-être pas la faute de Marcel, mais en tout cas pas de la mienne. Je ne vois pas pourquoi je lui donnerais la même somme en février qu'en janvier, car mon père m'a toujours appris qu'à tout salaire doit d'abord correspondre un travail.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas une banque chargée de compenser les bosses du calendrier.
> > Je croyais aussi qu'il suffisait de lui donner cet argent et de le déclarer aux Impôts, pour être en règle avec la loi. Mais j'ai appris qu'il fallait écrire un bulletin, avec une bonne vingtaine de lignes et prendre à Marcel, sur l'argent que je lui dois, un certain pourcentage, pour aller le donner à une palanquée d'organismes divers aux noms exotiques : Urssaf, pôle emploi, etc...
> > > > > > >
> > Sur les 500 euros hebdomadaires que je comptais donner à Marcel, une fois servis ces organismes, il lui en restera moins de la moitié. J'ai objecté qu'alors, il ne pourrait pas vivre.
> > > > > > >
> > On m'a répondu que certes il ne vivrait pas bien du tout, mais que par contre il était assuré contre tous les accidents de la vie : la maladie, la vieillesse, les coupures de doigts, la maternité (pour ceux qui n'ont pas suivi, Marcel est un mâle...), le chômage, la petite et la grande vérole (la petite c'est en standard, mais la grande c'est avec supplément), la grippe espagnole, et même le décès...
> > > > > > >
> > Alors j'ai dit que tout ça était idiot, puisque Marcel pouvait très bien s'assurer lui-même pour ce qu'il voulait et que sa vie privée ne me regardait pas. En outre son grand-père possède un joli vignoble, donc il ne sera jamais dans le besoin en cas de chômage car il héritera bientôt de cette vigne.
> > > > > > >
> > En outre sa grand-mère va lui léguer deux ou trois maisons qu'il pourra louer, donc cotiser pour la retraite ne servira à rien. En outre cotiser pour le décès ne veut rien dire non plus puisqu'il est célibataire et que s'il meurt il ne pourra toucher cet argent.
> > Et enfin j'ai argué que je ne comprenais rigoureusement rien à leurs paperasses et que j'avais autre chose à faire le soir, après avoir assemblé mes quatre brouettes, que de remplir des papiers et faire des chèques pour des risques qui ne me concernaient pas.
> > > > > > >
> > On m'a méchamment répondu que c'était comme ça la solidarité en France depuis la guerre et que ce n'était pas autrement, et que si je ne payais pas tout ça on me traînerait devant une cour de justice et on me prendrait cet argent de force.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas scribouillard et redistributeur d'argent. Et que la nuit, j'ai besoin de me reposer. Et que, pour avoir donné un travail à quelqu'un de mon village, je ne veux pas courir le risque de finir devant un tribunal.
> > J'ai toutefois demandé ce qui se passerait, si j'étais assez fou pour m'occuper de ces problèmes, au cas où Marcel se trouverait immobilisé par une brutale lombalgie après avoir riveté toute la journée.
> > > > > > >
> > Avec un tel montant de cotisations, je ne doutais pas que Marcel fut choyé comme un prince et que ladite assurance me fournirait pronto un Marcel bis pour continuer le travail.
> > > > > > >
> > On m'expliqua alors que Marcel percevrait 80% de son salaire, puisque ce n'était pas de sa faute s'il était sans revenu, mais que moi, par contre, je devrais fournir les 20% restant, soit quasiment 300 euros par mois, jusqu'à ce que le Rhône se jette dans l'Euphrate, au nom d'une mystérieuse convention signée autrefois par une secte très occulte qu'on appelle partenaires sociaux.
> > > > > > >
> > J'objectai que si Marcel avait une lombalgie, ce n'était pas ma faute non plus et que son assurance n'avait qu'à s'en occuper (c'est d'ailleurs à ça que ça sert, une assurance...). Et que si moi, je devais construire encore plus de brouettes pour payer ces 300 euros, c'est moi qui aurais la colonne vertébrale en quenouille.
> > > > > > >
> > On me rétorqua alors que je n'aurais droit à rien du tout, vu que la colonne vertébrale d'un patron, c'était son problème à lui et pas celui de la solidarité nationale.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas assureur ni réassureur. Et que si je travaille, comme la majorité des gens, c'est pour moi, et pas pour les autres.
> > Je me suis aussi inquiété de ce que je ferais de Marcel si mes brouettes ne se vendent plus un jour et si je dois me séparer de lui. On m'a alors imprimé un document décrivant par le menu la procédure de licenciement. Je l'ai lue trois fois, avant d'abandonner.
> > > > > > >
> > J'ai seulement compris que Marcel serait payé à ne rien faire un certain nombre de mois et que l'argent pour le payer à ne rien faire sortirait de ma poche, alors même que je n'aurais plus de rentrées. Et pour pimenter la sauce, il faudrait que je lui verse une indemnité de licenciement, au moment où l'entreprise n'aurait plus d'argent et moi les poches vides et plus de boulot...
> > J'ai objecté que si les clients ne veulent plus de mes brouettes, ce n'est bigrement pas ma faute et que s'ils ne les achètent plus, je n'ai donc plus de trésorerie, donc je ne vois pas, sauf à puiser dans mes économies, comment je pourrais rémunérer Marcel, qui ne fabrique plus, avec de l'argent que je n'ai pas.
> > > > > > >
> > On m'a rétorqué que un contrat c'est un contrat, et que je dois le respecter et qu'un patron se doit de fournir à ses salariés un minimum de sécurité.
> > > > > > >
> > A quoi j'ai répondu ne pas comprendre comment je pourrais fournir à Marcel une sécurité que moi je n'aurai jamais... Je leur susurrai aussi que si je voulais embaucher Marcel, c'était pour lui donner un travail, pas pour lui assurer un salaire...
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas nounou sociale.
> > Un monsieur, se prétendant contrôleur du travail, avec des mains bien trop blanches pour savoir vraiment ce qu'était le travail, est venu visiter l'atelier de mon père.
> > > > > > >
> > Il a poussé des cris de chouca en rut devant l'emboutisseuse, hurlant qu'elle n'était pas aux normes, et que si je mettais un employé devant cette machine, j'irais droit en prison.
> > > > > > >
> > J'ai répondu que mon père avait travaillé 40 ans sur cette machine vénérable et qu'il était seulement mort d'être trop vieux. Que de toute façon je n'avais pas le premier sou pour acquérir une nouvelle emboutisseuse et qu'il y avait mille autres possibilités pour se blesser dans un atelier que d'aller mettre la main sous cette satanée machine.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas ange gardien.
> > Puis un jour, quelques mois après mon retour en France, un gentil courrier m'a annoncé que j'allais devoir, moi aussi, donner plus de la moitié de mon bénéfice, après avoir rémunéré Marcel, afin de bénéficier d'une protection sociale contre une montagne de calamités (curieux le lapsus légal qui vous fait bénéficier de choses diverses avec votre propre bénéfice...).
> > > > > > >
> > J'ai décliné l'invitation, puisque j'avais, durant ma vie dans le Pacifique, économisé suffisamment pour être à l'abri. On m'a répondu que la protection, dans le doux pays de France, n'était pas une option personnelle, mais obligatoire, sous peine des pires sanctions financières et même de la prison.
> > Voilà pourquoi je ne vais sans doute pas continuer l'entreprise et donc pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas un coffre-fort où vont puiser des gens que je ne connais pas pour me garantir des choses dont je n'ai nul besoin.
> > A cet instant de mes réflexions sur l'avenir de cette petite entreprise familiale, j'ai regardé l'allure des bâtiments où créchaient ces gens qui voulaient ma peau, je les ai trouvés tristes et laids.
> > > > > > >
> > J'ai regardé la tête des employés de ces machines bureaucratiques auxquelles je m'adressais, je les ai trouvés déprimés et déprimants, j'ai regardé les imprimés que j'avais reçus, je les ai trouvés illisibles et incompréhensibles.
> > > > > > >
> > Et j'ai pensé à mon grand-père et à mon père, fiers de leurs brouettes et heureux de satisfaire leurs clients. J'ai pensé au rêve que j'avais, en revenant en France, de retrouver ce bonheur simple durant une dizaine d'années, avant de goûter aux joies de la pêche à la ligne.
> > > > > > >
> > Je me suis demandé pour quelles obscures raisons j'irais me crever le derrière pour faire vivre cette armée de parasites et entretenir un système qui est à l'absolu opposé de mes valeurs les plus sacrées. Parce que, voyez-vous, le travail a toujours été pour moi synonyme de bonheur. Et ce bonheur-là, tous ces organismes en ont fait un bagne...
> > Le problème dans tout ça, c'est que nous sommes cinq millions de petits artisans dans ce pays qui n'embaucheront pas Marcel... C'est ballot, n'est-ce pas... Mais après tout est-ce vraiment un problème ?
> > > > > > >
> > Ne pas embaucher Marcel, ça fera plein de boulot pour les assistantes sociales, les pôlemployistes, les distributeurs de revenus minima, et bien sûr les fabricants de brouettes chinoises... Et la France, vue d'Australie, passera encore un peu plus pour le dernier pays communiste d'Europe de l'ouest.
> > Quant à Marcel, il se demandera longtemps pourquoi je ne l'ai pas embauché. Il se trouvera bien quelques bonnes âmes pour lui susurrer que les patrons sont tous les mêmes, ils préfèrent se dorer la pilule dans le Pacifique que de jouer en France un rôle social de solidarité.
> > > > > > >
> > Je n'ai jamais voulu jouer de rôle social, moi, parce que, voyez-vous, je suis un simple constructeur de brouettes... Et les autres, là-haut, les hauts fonctionnaires qui savent tout sur tout alors qu'ils n'ont jamais travaillé de toute leur vie (dans le sens où mon père entendait le mot "travail"), ils se demanderont longtemps pourquoi je suis reparti.
> > > > > > >
> > Pas le temps de leur expliquer... Si à Bac+20 ils n'ont toujours pas compris, il est définitivement trop tard...
> > > Dans quelques jours, je vais cesser de riveter des brouettes et je vais repartir dans le bush australien. Je vais fermer la porte du vieil atelier, qui a fait vivre ma famille pendant deux générations et jeter la clé dans la rivière.
J'aime toujours ce pays où je suis né, mais je n'ai pas le courage d'apprendre à devenir aussi abruti que ceux qui le dirigent aujourd'hui...
> > Mon nom est Alcide Repart, j'ai 53 printemps au compteur de ma vie.
> > Après de nombreuses années passées en Australie, je suis revenu voici quelques mois afin de reprendre la petite entreprise de mon père, qui était fabricant de brouettes. Chacun se souvient de ce célèbre slogan des années 1960 « Quand toutes les autres s'arrêtent, seule la brouette Repart... »
> > En fin d'année 2014, j'ai mis au point une nouvelle brouette, plus légère et plus stable, avec laquelle je pense augmenter mon revenu, qui sinon demeurera bien modeste. Si les ventes suivent, je ne pourrai pas assumer seul la fabrication, et il me faudra embaucher un compagnon dans l'atelier. J'avais pensé demander à Marcel, qui est un brave gars du village et qui recherche justement du travail.
> > Mais ne connaissant rien aux lois françaises, car je suis resté longtemps loin du pays, j'ai parlé avec des amis artisans, je suis allé à la chambre des métiers, j'ai consulté internet, et je vais vous expliquer pourquoi je n'embaucherai pas Marcel.
> > Je pensais donner à Marcel 100 euros par jour, s'il me fabrique quatre brouettes. Enfin moi je peux en construire quatre, parce que je ne compte pas mes heures. Mais j'ai appris qu'une loi interdisait de faire travailler un employé plus de sept heures.
> > Alors je ne comprends pas pourquoi Marcel, travaillant moins que moi et fabricant donc moins, gagnerait plus que moi sans avoir aucune responsabilité. Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas philanthrope.
> > Ces 100 euros journaliers, je comptais les lui donner chaque vendredi soir, à l'issue de la semaine de travail, comme le faisait mon père autrefois, soit 500 euros tout rond s'il a travaillé du lundi au vendredi et 400 euros si la semaine compte un jour férié.
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> > Mais j'ai appris que désormais, on devait payer les salariés chaque mois, ce qui est totalement niais vu que, chacun le sait bien, les mois n'ont pas le même nombre de jours et sont semés de jours fériés...
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> > Ce n'est peut-être pas la faute de Marcel, mais en tout cas pas de la mienne. Je ne vois pas pourquoi je lui donnerais la même somme en février qu'en janvier, car mon père m'a toujours appris qu'à tout salaire doit d'abord correspondre un travail.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas une banque chargée de compenser les bosses du calendrier.
> > Je croyais aussi qu'il suffisait de lui donner cet argent et de le déclarer aux Impôts, pour être en règle avec la loi. Mais j'ai appris qu'il fallait écrire un bulletin, avec une bonne vingtaine de lignes et prendre à Marcel, sur l'argent que je lui dois, un certain pourcentage, pour aller le donner à une palanquée d'organismes divers aux noms exotiques : Urssaf, pôle emploi, etc...
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> > Sur les 500 euros hebdomadaires que je comptais donner à Marcel, une fois servis ces organismes, il lui en restera moins de la moitié. J'ai objecté qu'alors, il ne pourrait pas vivre.
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> > On m'a répondu que certes il ne vivrait pas bien du tout, mais que par contre il était assuré contre tous les accidents de la vie : la maladie, la vieillesse, les coupures de doigts, la maternité (pour ceux qui n'ont pas suivi, Marcel est un mâle...), le chômage, la petite et la grande vérole (la petite c'est en standard, mais la grande c'est avec supplément), la grippe espagnole, et même le décès...
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> > Alors j'ai dit que tout ça était idiot, puisque Marcel pouvait très bien s'assurer lui-même pour ce qu'il voulait et que sa vie privée ne me regardait pas. En outre son grand-père possède un joli vignoble, donc il ne sera jamais dans le besoin en cas de chômage car il héritera bientôt de cette vigne.
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> > En outre sa grand-mère va lui léguer deux ou trois maisons qu'il pourra louer, donc cotiser pour la retraite ne servira à rien. En outre cotiser pour le décès ne veut rien dire non plus puisqu'il est célibataire et que s'il meurt il ne pourra toucher cet argent.
> > Et enfin j'ai argué que je ne comprenais rigoureusement rien à leurs paperasses et que j'avais autre chose à faire le soir, après avoir assemblé mes quatre brouettes, que de remplir des papiers et faire des chèques pour des risques qui ne me concernaient pas.
> > > > > > >
> > On m'a méchamment répondu que c'était comme ça la solidarité en France depuis la guerre et que ce n'était pas autrement, et que si je ne payais pas tout ça on me traînerait devant une cour de justice et on me prendrait cet argent de force.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas scribouillard et redistributeur d'argent. Et que la nuit, j'ai besoin de me reposer. Et que, pour avoir donné un travail à quelqu'un de mon village, je ne veux pas courir le risque de finir devant un tribunal.
> > J'ai toutefois demandé ce qui se passerait, si j'étais assez fou pour m'occuper de ces problèmes, au cas où Marcel se trouverait immobilisé par une brutale lombalgie après avoir riveté toute la journée.
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> > Avec un tel montant de cotisations, je ne doutais pas que Marcel fut choyé comme un prince et que ladite assurance me fournirait pronto un Marcel bis pour continuer le travail.
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> > On m'expliqua alors que Marcel percevrait 80% de son salaire, puisque ce n'était pas de sa faute s'il était sans revenu, mais que moi, par contre, je devrais fournir les 20% restant, soit quasiment 300 euros par mois, jusqu'à ce que le Rhône se jette dans l'Euphrate, au nom d'une mystérieuse convention signée autrefois par une secte très occulte qu'on appelle partenaires sociaux.
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> > J'objectai que si Marcel avait une lombalgie, ce n'était pas ma faute non plus et que son assurance n'avait qu'à s'en occuper (c'est d'ailleurs à ça que ça sert, une assurance...). Et que si moi, je devais construire encore plus de brouettes pour payer ces 300 euros, c'est moi qui aurais la colonne vertébrale en quenouille.
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> > On me rétorqua alors que je n'aurais droit à rien du tout, vu que la colonne vertébrale d'un patron, c'était son problème à lui et pas celui de la solidarité nationale.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas assureur ni réassureur. Et que si je travaille, comme la majorité des gens, c'est pour moi, et pas pour les autres.
> > Je me suis aussi inquiété de ce que je ferais de Marcel si mes brouettes ne se vendent plus un jour et si je dois me séparer de lui. On m'a alors imprimé un document décrivant par le menu la procédure de licenciement. Je l'ai lue trois fois, avant d'abandonner.
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> > J'ai seulement compris que Marcel serait payé à ne rien faire un certain nombre de mois et que l'argent pour le payer à ne rien faire sortirait de ma poche, alors même que je n'aurais plus de rentrées. Et pour pimenter la sauce, il faudrait que je lui verse une indemnité de licenciement, au moment où l'entreprise n'aurait plus d'argent et moi les poches vides et plus de boulot...
> > J'ai objecté que si les clients ne veulent plus de mes brouettes, ce n'est bigrement pas ma faute et que s'ils ne les achètent plus, je n'ai donc plus de trésorerie, donc je ne vois pas, sauf à puiser dans mes économies, comment je pourrais rémunérer Marcel, qui ne fabrique plus, avec de l'argent que je n'ai pas.
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> > On m'a rétorqué que un contrat c'est un contrat, et que je dois le respecter et qu'un patron se doit de fournir à ses salariés un minimum de sécurité.
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> > A quoi j'ai répondu ne pas comprendre comment je pourrais fournir à Marcel une sécurité que moi je n'aurai jamais... Je leur susurrai aussi que si je voulais embaucher Marcel, c'était pour lui donner un travail, pas pour lui assurer un salaire...
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas nounou sociale.
> > Un monsieur, se prétendant contrôleur du travail, avec des mains bien trop blanches pour savoir vraiment ce qu'était le travail, est venu visiter l'atelier de mon père.
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> > Il a poussé des cris de chouca en rut devant l'emboutisseuse, hurlant qu'elle n'était pas aux normes, et que si je mettais un employé devant cette machine, j'irais droit en prison.
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> > J'ai répondu que mon père avait travaillé 40 ans sur cette machine vénérable et qu'il était seulement mort d'être trop vieux. Que de toute façon je n'avais pas le premier sou pour acquérir une nouvelle emboutisseuse et qu'il y avait mille autres possibilités pour se blesser dans un atelier que d'aller mettre la main sous cette satanée machine.
> > Voilà pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas ange gardien.
> > Puis un jour, quelques mois après mon retour en France, un gentil courrier m'a annoncé que j'allais devoir, moi aussi, donner plus de la moitié de mon bénéfice, après avoir rémunéré Marcel, afin de bénéficier d'une protection sociale contre une montagne de calamités (curieux le lapsus légal qui vous fait bénéficier de choses diverses avec votre propre bénéfice...).
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> > J'ai décliné l'invitation, puisque j'avais, durant ma vie dans le Pacifique, économisé suffisamment pour être à l'abri. On m'a répondu que la protection, dans le doux pays de France, n'était pas une option personnelle, mais obligatoire, sous peine des pires sanctions financières et même de la prison.
> > Voilà pourquoi je ne vais sans doute pas continuer l'entreprise et donc pourquoi je n'embaucherai pas Marcel, parce que, voyez-vous, je suis constructeur de brouettes, pas un coffre-fort où vont puiser des gens que je ne connais pas pour me garantir des choses dont je n'ai nul besoin.
> > A cet instant de mes réflexions sur l'avenir de cette petite entreprise familiale, j'ai regardé l'allure des bâtiments où créchaient ces gens qui voulaient ma peau, je les ai trouvés tristes et laids.
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> > J'ai regardé la tête des employés de ces machines bureaucratiques auxquelles je m'adressais, je les ai trouvés déprimés et déprimants, j'ai regardé les imprimés que j'avais reçus, je les ai trouvés illisibles et incompréhensibles.
> > > > > > >
> > Et j'ai pensé à mon grand-père et à mon père, fiers de leurs brouettes et heureux de satisfaire leurs clients. J'ai pensé au rêve que j'avais, en revenant en France, de retrouver ce bonheur simple durant une dizaine d'années, avant de goûter aux joies de la pêche à la ligne.
> > > > > > >
> > Je me suis demandé pour quelles obscures raisons j'irais me crever le derrière pour faire vivre cette armée de parasites et entretenir un système qui est à l'absolu opposé de mes valeurs les plus sacrées. Parce que, voyez-vous, le travail a toujours été pour moi synonyme de bonheur. Et ce bonheur-là, tous ces organismes en ont fait un bagne...
> > Le problème dans tout ça, c'est que nous sommes cinq millions de petits artisans dans ce pays qui n'embaucheront pas Marcel... C'est ballot, n'est-ce pas... Mais après tout est-ce vraiment un problème ?
> > > > > > >
> > Ne pas embaucher Marcel, ça fera plein de boulot pour les assistantes sociales, les pôlemployistes, les distributeurs de revenus minima, et bien sûr les fabricants de brouettes chinoises... Et la France, vue d'Australie, passera encore un peu plus pour le dernier pays communiste d'Europe de l'ouest.
> > Quant à Marcel, il se demandera longtemps pourquoi je ne l'ai pas embauché. Il se trouvera bien quelques bonnes âmes pour lui susurrer que les patrons sont tous les mêmes, ils préfèrent se dorer la pilule dans le Pacifique que de jouer en France un rôle social de solidarité.
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> > Je n'ai jamais voulu jouer de rôle social, moi, parce que, voyez-vous, je suis un simple constructeur de brouettes... Et les autres, là-haut, les hauts fonctionnaires qui savent tout sur tout alors qu'ils n'ont jamais travaillé de toute leur vie (dans le sens où mon père entendait le mot "travail"), ils se demanderont longtemps pourquoi je suis reparti.
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> > Pas le temps de leur expliquer... Si à Bac+20 ils n'ont toujours pas compris, il est définitivement trop tard...
> > > Dans quelques jours, je vais cesser de riveter des brouettes et je vais repartir dans le bush australien. Je vais fermer la porte du vieil atelier, qui a fait vivre ma famille pendant deux générations et jeter la clé dans la rivière.
J'aime toujours ce pays où je suis né, mais je n'ai pas le courage d'apprendre à devenir aussi abruti que ceux qui le dirigent aujourd'hui...
Dernière édition par GL le Ven 27 Mar 2015 - 19:33, édité 1 fois
GL- + membre techno +
- Messages : 24030
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 109
Assis
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
j'en causais la semaine derniere avec un artisan menuisier -charpentier qui embauchait son frére et son fils
depuis peu , son frére est parti et son fils va crée sa propre entreprise
plus simple comme ça et encore , il ne lui reste que 20 a 22 % de son chiffre a la fin de l'année ...
depuis peu , son frére est parti et son fils va crée sa propre entreprise
plus simple comme ça et encore , il ne lui reste que 20 a 22 % de son chiffre a la fin de l'année ...
centkght- + membre techno +
- département : jura
Messages : 7918
Date d'inscription : 25/02/2011
Age : 58
39 région des lacs
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
https://www.agri-convivial.com/t57637-pour-info-a-celui-qui-embauche?highlight=celui
environ 38 lignes de cotisation salariales
environ 38 lignes de cotisation salariales
Krokus- + membre techno +
- Messages : 1747
Date d'inscription : 12/01/2015
Age : 61
59
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Bravo c'est bien écrie et tellement vrai en plus
Cet apres midi de crachin j'ouvre mon courrier et je découvre que je doit envoyer un courrier en recommander a m le comptable de france agrimer pour obtenir le formulaire de remboursement de la TFA
(penalité laitière)
un autre me proposant pour la modite somme de 19€ de déposer a ma place la demande d'aide bovine (qui sera faite en3 5 click quand je ferait ma déclaration pac)
J'en ai encore plein a ouvrir que vais je encore découvrir
Cet apres midi de crachin j'ouvre mon courrier et je découvre que je doit envoyer un courrier en recommander a m le comptable de france agrimer pour obtenir le formulaire de remboursement de la TFA
(penalité laitière)
un autre me proposant pour la modite somme de 19€ de déposer a ma place la demande d'aide bovine (qui sera faite en
J'en ai encore plein a ouvrir que vais je encore découvrir
Invité- Invité
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
On essaye de plus en plus d'éviter les artisans. C'est bien dommage d'en venir là, mais beaucoup plus tranquille pour la gestion des chantiers. Je ne parle même pas des escrots....
johndeere8520- + membre techno +
- Messages : 2998
Date d'inscription : 20/02/2014
Age : 31
80
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
j'ai déjà lu ça qlq part
MICHMUCH- + membre techno +
- Messages : 15883
Date d'inscription : 08/05/2012
Age : 61
51 coteaux vitryat
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Désolé je n'ai pas eu le courage d'aller au delà de la 2ème ligne...
ced51- + membre techno +
- Messages : 3185
Date d'inscription : 11/05/2014
Age : 40
Au pays du Champagne
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
MICHMUCH a écrit:j'ai déjà lu ça qlq part
Dommage, avec un truc pas drôle, ça en devient presque jubilatoire!ced51 a écrit:Désolé je n'ai pas eu le courage d'aller au delà de la 2ème ligne...
http://www.contrepoints.org/2015/02/04/196732-voila-pourquoi-je-nembaucherai-pas-marcel
Camille- + membre techno +
- Messages : 7252
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Camille a écrit:MICHMUCH a écrit:j'ai déjà lu ça qlq partDommage, avec un truc pas drôle, ça en devient presque jubilatoire!ced51 a écrit:Désolé je n'ai pas eu le courage d'aller au delà de la 2ème ligne...
http://www.contrepoints.org/2015/02/04/196732-voila-pourquoi-je-nembaucherai-pas-marcel
merki camille g ne savait plus ou
MICHMUCH- + membre techno +
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
"Et la France, vue d'Australie, passera encore un peu plus pour le dernier pays communiste d'Europe de l'ouest."
bin mi, demain soir, je risque d'être dans LE canton de france dirigé par un communiste
et Alcide n'aura même pas eu le temps de saisir la notion de Cotisation Volontaire Obligatoire
bin mi, demain soir, je risque d'être dans LE canton de france dirigé par un communiste
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seguim- + membre techno +
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
BE68- + membre techno +
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
On vit une drôle d époque
Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
titi51 a écrit:BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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essaie de prendre une paire de Michel,ils touchent leur bille en mécanique
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Malheureusement , je ne suis pas chargé du recrutement et heureusement , car comme j ai l habitude de leurs dire ( quand il m attribut le nom de " chef") je leur répond si j'etais chef tu ne serais plus la .pat51 a écrit:titi51 a écrit:BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
heureusement que l'on peut encore embaucher en France
il y en a encore qui ont une culture d'entreprise pour la faire vivre et prospérer
par contre attention a ne pas faire rentrer de loups dans la bergerie
anti patrons c'est dans les viscères de nombreux individus ,et ceux la sont très dangereux pour la perennité de l'entreprise
il y en a encore qui ont une culture d'entreprise pour la faire vivre et prospérer
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anti patrons c'est dans les viscères de nombreux individus ,et ceux la sont très dangereux pour la perennité de l'entreprise
hermine 22- + membre techno +
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
+ les prières et le ramadan...titi51 a écrit:BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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Camille- + membre techno +
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
titi51 a écrit:Malheureusement , je ne suis pas chargé du recrutement et heureusement , car comme j ai l habitude de leurs dire ( quand il m attribut le nom de " chef") je leur répond si j'etais chef tu ne serais plus la .
- Spoiler:
pat51 a écrit:titi51 a écrit:BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Camille a écrit:+ les prières et le ramadan...titi51 a écrit:BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
Dans notre bande , nous n avons pas cela à gérer , même si je suis mal placé pour la ramener ,par contre il y a d'autres nationalités plus à l'Est
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Non seulement tu dois gérer tout ce que tu cites, mais en plus il faut gérer les demandes des femmes de marcel, libérer leurs marcel pour qu'elles puissent aller faire du shopping, sans oublier d'être parfois obligé de gérer aussi les comptes en banque pour eux ...titi51 a écrit:
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
J'ai connu ce genre de plaisir et c'est pour cela que j'ai laissé tomber l'effectif jusqu'à ce que le dernier salarié parti, il n'a jamais été remplacé .
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
pinocio a écrit:Non seulement tu dois gérer tout ce que tu cites, mais en plus il faut gérer les demandes des femmes de marcel, libérer leurs marcel pour qu'elles puissent aller faire du shopping, sans oublier d'être parfois obligé de gérer aussi les comptes en banque pour eux ...titi51 a écrit:
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
On vit une drôle d époque
Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
J'ai connu ce genre de plaisir et c'est pour cela que j'ai laissé tomber l'effectif jusqu'à ce que le dernier salarié parti, il n'a jamais été remplacé .
Je sais nous avons des saisies sur salaires pour le trésor public, ce jour là je suis tombé sur le cul , obliger de gerer ce genre de soucis à la place de tes salariés ,que de paperasses ....
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Bon, ben moi j'embauche une Marcelle direct!pinocio a écrit:Non seulement tu dois gérer tout ce que tu cites, mais en plus il faut gérer les demandes des femmes de marcel, libérer leurs marcel pour qu'elles puissent aller faire du shopping, sans oublier d'être parfois obligé de gérer aussi les comptes en banque pour eux ...titi51 a écrit:
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
On vit une drôle d époque
Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
J'ai connu ce genre de plaisir et c'est pour cela que j'ai laissé tomber l'effectif jusqu'à ce que le dernier salarié parti, il n'a jamais été remplacé .
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Il y en avait une si je l'avais embauchée, c'était direct la plainte pour harcèlement , une mito puissance 1000000000000Camille a écrit:Bon, ben moi j'embauche une Marcelle direct!
- Spoiler:
pinocio a écrit:Non seulement tu dois gérer tout ce que tu cites, mais en plus il faut gérer les demandes des femmes de marcel, libérer leurs marcel pour qu'elles puissent aller faire du shopping, sans oublier d'être parfois obligé de gérer aussi les comptes en banque pour eux ...titi51 a écrit:
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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J'ai connu ce genre de plaisir et c'est pour cela que j'ai laissé tomber l'effectif jusqu'à ce que le dernier salarié parti, il n'a jamais été remplacé .
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
un couvreur envisageait de prendre un apprenti , il avait entrepris des démarches pour se renseigner....
avant même que le contrât soit signé avec le jeune , visite de l ' inspection du travail ,lui signifiant ses droits mais surtout ses devoirs , etc .... ce couvreur n ' a pas signé le contrât du jeune .....Marcel !!!!!L
avant même que le contrât soit signé avec le jeune , visite de l ' inspection du travail ,lui signifiant ses droits mais surtout ses devoirs , etc .... ce couvreur n ' a pas signé le contrât du jeune .....Marcel !!!!!L
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Camille a écrit:+ les prières et le ramadan...titi51 a écrit:BE68 a écrit:C tellement vrai. Une grosse partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus de salarié sont évoquées. C le triste constat de bcp de patrons de pme.
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
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Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
en fait pour etre tranquille avec ca ,il faut embaucher des asiatiques
c'est étonnant ,jamais ils ne sont sur le devant de la scènes
ils sont toujours au boulot en fait
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
odb a écrit:un couvreur envisageait de prendre un apprenti , il avait entrepris des démarches pour se renseigner....
avant même que le contrât soit signé avec le jeune , visite de l ' inspection du travail ,lui signifiant ses droits mais surtout ses devoirs , etc .... ce couvreur n ' a pas signé le contrât du jeune .....Marcel !!!!!L
on sait pour quel couleur ils roulent aussi ceux la
un seul objectif
démolir la france
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Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Embauche saisonnier, 45j pour commencer...pinocio a écrit:Il y en avait une si je l'avais embauchée, c'était direct la plainte pour harcèlement , une mito puissance 1000000000000Camille a écrit:Bon, ben moi j'embauche une Marcelle direct!
- Spoiler:
pinocio a écrit:Non seulement tu dois gérer tout ce que tu cites, mais en plus il faut gérer les demandes des femmes de marcel, libérer leurs marcel pour qu'elles puissent aller faire du shopping, sans oublier d'être parfois obligé de gérer aussi les comptes en banque pour eux ...titi51 a écrit:
En plus , on ne parle pas de la mentalité des salariés , c est toi patron qui doit faire avec les entraînements de foot , piscine , le rdv du coiffeur de tes employés .
On vit une drôle d époque
Je vais pour une période de quelques mois gérer ces problèmes avec une dizaine de Marcel , je viendrais me défouler sur le fofo
J'ai connu ce genre de plaisir et c'est pour cela que j'ai laissé tomber l'effectif jusqu'à ce que le dernier salarié parti, il n'a jamais été remplacé .
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Au pays du fromage mou qui pue
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
Embauchez des auto entreprenneurs !
ou bien incitez les salariés à le devenir...
Ok,avec ça, on revient au système des manouvriers , système combattu par le salariat.
Mais dès qu'un système va trop loin, il est combattu.
Le salariat, grande avancée sociale des masses prolétaires , va devenir sa tombe
ca me fait penser à la fermentation alcoolique tout ça.....
ou bien incitez les salariés à le devenir...
Ok,avec ça, on revient au système des manouvriers , système combattu par le salariat.
Mais dès qu'un système va trop loin, il est combattu.
Le salariat, grande avancée sociale des masses prolétaires , va devenir sa tombe
ca me fait penser à la fermentation alcoolique tout ça.....
yaya- + membre techno +
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Ostland
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
A lire jusqu'au bout, c'est un roman
Bon je lirai en vacance alors
Bon je lirai en vacance alors
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BELGIQUE
Re: Voila pourquoi je n'embaucherais pas Marcel et pourquoi les artisans non plus.
on m'a rapporté hier que la semaine dernière un agri et un concess se seraient vu infligé respectivement une amende par l'inspection du travail parce que l'agri client aidait soit disant un ouvrier à démonter une pièce dans l'atelier. Je n'ai pas vérifié mais cela n'aurait rien d'étonnant et ma source semble fiable.
un autre exemple: une boîte va licencier pour cause de manque de commandes. bref l'inspection du travail se pointe et joue le redresseur de torts sur des contrats de travail qui devraient soit disant être en cdi... Le ton monte à deux reprises: une fois avec le DRH et une fois avec un directeur. à l'arrivée, l'inspecteur ne voulant rien savoir aurait infligé sa sanction. Le directeur auquel le DRH demande au second rdv d'essayer de ne pas faire comme lui en le traitant de c......d fait finalement rapidement la mm réflexion tellement il n'y avait a priori pas moyen de s'expliquer et il aurait ajoute "comme ça je vais aussi licencier 32 personnes supplémentaires !"
elle pô belle la france!!!! non elle est pô belle du tout!!!!
un autre exemple: une boîte va licencier pour cause de manque de commandes. bref l'inspection du travail se pointe et joue le redresseur de torts sur des contrats de travail qui devraient soit disant être en cdi... Le ton monte à deux reprises: une fois avec le DRH et une fois avec un directeur. à l'arrivée, l'inspecteur ne voulant rien savoir aurait infligé sa sanction. Le directeur auquel le DRH demande au second rdv d'essayer de ne pas faire comme lui en le traitant de c......d fait finalement rapidement la mm réflexion tellement il n'y avait a priori pas moyen de s'expliquer et il aurait ajoute "comme ça je vais aussi licencier 32 personnes supplémentaires !"
elle pô belle la france!!!! non elle est pô belle du tout!!!!
Sparthakus- + membre techno +
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le pays des fossoyeurs de l'agriculture
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