une belle histoire

[size=46]J’ai accueilli un SDF … et je l’ai embauché »
17 décembre 2015 à 09:45




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«Ce matin d’avril 2013, en rentrant de la coopérative, j’ai aperçu cet homme, sac sur le dos, qui marchait d’un pas déterminé en bord de route. Instinctivement, je me suis arrêté, moi qui n’avais pas pris d’auto-stoppeur depuis quinze ans. En discutant durant le trajet vers Ménéac, j’ai découvert que Renaud, 42 ans, vivait depuis vingt ans dans la rue. Il parcourait 20 km chaque jour, marchant de village en village pour trouver des petits boulots de ramassage de fruits et légumes et de quoi dormir. Un « routard » comme il dit.
Arrivé au bourg, je l’ai déposé. Continuant ma route, j’ai commencé à gamberger. Dans quelques jours, nous allions vider le poulailler des pondeuses, il y en avait pour quinze jours de boulot et nous avions besoin de main-d’œuvre. Avant, j’avais un chantier de bois à finir. Très vite les idées se sont enchaînées dans ma tête. Pour loger Renaud, le bureau du Gaec équipé d’une douche et d’un coin kitchenette ferait l’affaire. Aussi sec, j’ai rebroussé chemin et l’ai retrouvé. Avec mes parents, nous l’avons invité à partager notre table. A l’époque, il se contentait souvent d’un seul repas par jour.
Ce gars m’impressionne
J’ai commencé à l’employer grâce au Tesa (1) puis il y a eu son premier CDD, suivi d’un autre. Il y a toujours du travail sur une exploitation. La vie de Renaud s’est peu à peu organisée sur la ferme. Nous avons acheté des vêtements, trouvé un scooter pour ses déplacements, pris un forfait de téléphone.
Renaud a soif d’apprendre. Les années passées dans un garage automobile avant de se retrouver à la rue, sont précieuses pour l’entretien du matériel. Au fil du temps, je lui ai confié des missions, il a pris confiance en lui. Il a passé son Certiphyto. Il s’occupe des cultures car dans les bâtiments il étouffe. Cet homme à la vie cabossée m’impressionne. Il a toujours le sourire aux lèvres et le cœur sur la main. Mon épouse l’a aidé à reprendre contact avec ses deux sœurs qu’il avait perdues de vue. Tous les ans, il repart quelques semaines sur la route puis revient.
Début janvier, avec la reprise d’un nouveau bâtiment d’élevage, nous allons pouvoir signer un CDI. Ce jour-là, nous ouvrirons le champagne et je pense que je reverrai dans ses yeux cette petite lumière que j’ai vu jaillir lorsqu’il a passé son premier Noël à nos côtés.

beau geste ,

mon epouse et moi , on fait un don a une association qui aide des enfants malade du cancer a se reconstruire , et on espere a chaque fois que celui ou ceux a qui ça sert ne soit pas pour eux leur dernier noel .

Tu m'as presque fait chialer!!

fidjim a écrit:Tu m'as presque fait chialer!!

carrément, belle histoire

dans le même genre....
http://www.la-croix.com/Actualite/France/Quand-Jean-Louis-Debre-rencontre-Jean-Marie-Roughol-SDF-2015-10-13-1367906

De ce que je peux vous dire 

l'agri s'appelle Frédéric producteur d'oeufs et de légumes à Ménéac dans le Morbihan 41 ans 

si quelqu'un connaît 

BV-Fan a écrit:

fidjim a écrit:Tu m'as presque fait chialer!!

carrément, belle histoire

C'était pas le but 
comme quoi la vie parfois fait bien les choses

Très belle histoire !!

Combien de casse sociale et humaine par les temps qui courent, le PS est vraiment un générateur de misère à vitesse grand V

Pourvu que ça dure !

Ceux-sont toujours les mêmes qui souffrent

ADBLUE a écrit:De ce que je peux vous dire 

l'agri s'appelle Frédéric producteur d'oeufs et de légumes à Ménéac dans le Morbihan 41 ans 

si quelqu'un connaît 

ça va se savoir que tu es un france agricole addict !!!

catar a écrit:

ADBLUE a écrit:De ce que je peux vous dire 

l'agri s'appelle Frédéric producteur d'oeufs et de légumes à Ménéac dans le Morbihan 41 ans 

si quelqu'un connaît 

ça va se savoir que tu es un france agricole addict !!!

je fais de l'addiction à tout