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L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
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Vernier
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L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
Rappel du premier message :
J' ai lu ceci dans un canard agricole : " Cette règle est imposée par la réglementation européenne qui interdit la provenance de certaines substances d'élevages industriels sans pour autant définir ces élevages. L'enjeu est de taille car il conditionne l'approvisionnement en matières fertilisantes utilisables en bio . Nous sommes dans une quadrature où une définition trop restrictive entraînerait une pénurie dans l'approvisionnement en engrais des exploitations bio .Ce dossier rappelle que les positions en blanc et noir n'existent pas . Il n'y a pas les bons et les mauvais . L'agriculture biologique ne peut se suffire à elle même sur certains sujets et nécessite d'utiliser des matières provenant de l'agriculture conventionnelle . De la même manière , l'interdépendance entre le monde animal et végétal est très forte . Il nous a fallu trouver un subtil équilibre entre le respect des fondamentaux et l'approvisionnement en engrais de notre agriculture biologique " QUI a écrit ce texte ??
J' ai lu ceci dans un canard agricole : " Cette règle est imposée par la réglementation européenne qui interdit la provenance de certaines substances d'élevages industriels sans pour autant définir ces élevages. L'enjeu est de taille car il conditionne l'approvisionnement en matières fertilisantes utilisables en bio . Nous sommes dans une quadrature où une définition trop restrictive entraînerait une pénurie dans l'approvisionnement en engrais des exploitations bio .Ce dossier rappelle que les positions en blanc et noir n'existent pas . Il n'y a pas les bons et les mauvais . L'agriculture biologique ne peut se suffire à elle même sur certains sujets et nécessite d'utiliser des matières provenant de l'agriculture conventionnelle . De la même manière , l'interdépendance entre le monde animal et végétal est très forte . Il nous a fallu trouver un subtil équilibre entre le respect des fondamentaux et l'approvisionnement en engrais de notre agriculture biologique " QUI a écrit ce texte ??
Dernière édition par Vernier le Mer 25 Déc 2019 - 23:13, édité 1 fois
Vernier- + membre techno +
- Messages : 1441
Date d'inscription : 11/11/2015
Age : 62ouest france
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
le pb c'est que la réflexion n'est pas le point fort de nos politocards....LE CAM a écrit:tout est dit, pas la peine d'en rajouter!evergreen a écrit:
nonord- + membre techno +
- Messages : 24521
Date d'inscription : 11/09/2009dunkerque est
fergie62 aime ce message
ingrediants bio
il suffit d avoir des vaches dans un pres
tu achete de la paille non bio
tu recupere des jacheres que tu fauche en octobre
et tu es eleveur bio
tu achete de la paille non bio
tu recupere des jacheres que tu fauche en octobre
et tu es eleveur bio
lolo19- + Membre +
- Messages : 35
Date d'inscription : 23/12/2016
Age : 61poitou
gilles aime ce message
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
tu peux meme recuperer du lisier ,du fumier chez ton voisin (en agricultuire normale) pour fertiliser le pré
gilles- + membre techno +
- Messages : 4928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 56puy de dome
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
Après c'est sympa de voir que certains journalistes ont un raisonnementnonord a écrit:le pb c'est que la réflexion n'est pas le point fort de nos politocards....LE CAM a écrit:tout est dit, pas la peine d'en rajouter!evergreen a écrit:
Biketman du 47- + membre techno +
- Messages : 1777
Date d'inscription : 26/12/2020
Age : 60Dans les coteaux du lot et Garonne
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
maintenant le fait de pas cultiver des parcelles
s appele faire des jacheres apicole
floraison d advantice
enfin le therme es a redefinir
s appele faire des jacheres apicole
floraison d advantice
enfin le therme es a redefinir
lolo19- + Membre +
- Messages : 35
Date d'inscription : 23/12/2016
Age : 61poitou
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
20/20 Les FABRICANTS de jouet se battent pour défendre l'origine FRANCE!
0/20 Le monde agricole passe sont temps à critiquer les Agriculteurs qui ne travaillent pas comme lui en FRANCE.
20/20 Je suis désolé, mais la norme "CE" a les mêmes test pour un jouet en BOIS produit en FRANCE ou en CHINE. (idem tous produits Même le GNR)
0/20 1 petite exception en FRANCE "la bouffe", si elle est importé = EAU BENITE.
Cela est valable Vin Poisson Crevette Farine Lentille viande ................Bio ou pas BIO.
Et la responsabilité = INAO + le ministère de l'agriculture + FNSEA + CR + Conf
0/20 Le monde agricole passe sont temps à critiquer les Agriculteurs qui ne travaillent pas comme lui en FRANCE.
20/20 Je suis désolé, mais la norme "CE" a les mêmes test pour un jouet en BOIS produit en FRANCE ou en CHINE. (idem tous produits Même le GNR)
0/20 1 petite exception en FRANCE "la bouffe", si elle est importé = EAU BENITE.
Cela est valable Vin Poisson Crevette Farine Lentille viande ................Bio ou pas BIO.
Et la responsabilité = INAO + le ministère de l'agriculture + FNSEA + CR + Conf
Bio37- + membre techno +
- Messages : 2488
Date d'inscription : 14/12/2018
Age : 53Indre et Loire
moulinos et gilles aiment ce message
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
ca se complique pour le bio
[size=18][size=14]Par Sudouest.fr avec AFP
[size=12]Publié le 30/01/2022 à 8h27
Après des années florissantes, la consommation de produits bio amorce un recul qui entraîne une surproduction d’œufs, de lait ou de porc et met en péril la pérennité des fermes.
À la tête de deux poulaillers bio depuis trois ans dans les Côtes-d’Armor, Frédéric Chartier est amer. Aujourd’hui, « le consommateur ne suit pas. L’écart entre les discours et les actes fait très mal ». Ses œufs sont désormais vendus sous l’étiquette « plein air ». Un moindre mal pour le quadragénaire. Il ne devrait pas refaire du bio en 2022.
Si elles venaient à se multiplier, ces sorties de l’agriculture biologique compromettraient l’objectif national d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027 (contre 9,5 % fin 2020). Selon l’Agence bio, le taux de « déconversions » est quasi stable, à environ 4 %, soit « un peu plus de 2 200 exploitants qui ont quitté les rangs des 53 000 bios ».
[/size][/size][/size]
La consommation de produits bio, qui excluent engrais et pesticides de synthèse, connaissait jusque-là des croissances à deux chiffres en supermarché, jusqu’à +23 % en 2018.
Mais « on a assisté en 2021 à quelque chose d’inédit, la courbe s’est retournée », retrace Emily Mayer, experte des produits de grande consommation à l’institut IRI. Par rapport à 2020, les ventes ont reculé de 3,1 % en valeur. La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %).
Les fruits et légumes frais bios sont aussi en « vrai décrochage », avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel.
2020 a été atypique, avec des confinements pendant lesquels « les gens consommaient ce qu’il restait dans les rayons », dopant artificiellement le bio, mais avec 5,1 % de part de marché en 2021, « le bio stagne » constate Emily Mayer qui évoque un « frein prix indéniable » pour ces produits « en moyenne 50 % plus cher qu’en conventionnel ».
[/size][/size][/size][/size]
Cette crise de croissance intervient alors que nombre d’agriculteurs arrivent sur le marché du bio, après avoir été encouragés par des industriels… Qui actionnent désormais le freinage d’urgence.
Le géant laitier Lactalis a dû écouler « plus de 30 % de la collecte du lait bio […] au prix du lait conventionnel » en 2021. Le groupe, qui assure avoir « porté » le coût de ce déclassement, demande aux éleveurs de « modérer les volumes » et gèle les nouveaux projets de conversion.
Dans un courrier au ministre de l’Agriculture, des organisations de producteurs de l’ouest de la France et des industriels estiment qu’il y a 1,15 million de poules bio « en excédent face aux besoins actuels du marché », soit « 14 % de l’effectif total en poules bio ».
En porc, seul 1 % du cheptel national est bio. Pourtant, « on est en pleine crise de surproduction », constate Laurent Guglielmi, à la tête d’une entreprise transformant 300 porcs bio par semaine, vendus dans des enseignes spécialisées.
Du fait des tensions sur le pouvoir d’achat, « on voit bien que les clients ne sont plus chez Biocoop, ils sont chez Lidl ». Également éleveur, il avait démarré son activité bio en 2018, quand le marché français manquait d’approvisionnement local. « On y croyait. » Désormais, « tout le monde est déçu ».[/size][/size]
[/size][/size]
[size=30]Consommation : coup de froid sur la demande de bio, « tout le monde est déçu »
Lecture 2 min
Accueil Sud Ouest Éco Agriculture
[/size]
Lecture 2 min
Accueil Sud Ouest Éco Agriculture

Les agriculteurs convertis s’inquiètent de la baisse de consommation de produits bio. :copyright: Crédit photo : Philippe Bataille / Sud Ouest
[size=18][size=14]Par Sudouest.fr avec AFP
[size=12]Publié le 30/01/2022 à 8h27
Après des années florissantes, la consommation de produits bio amorce un recul qui entraîne une surproduction d’œufs, de lait ou de porc et met en péril la pérennité des fermes.
À la tête de deux poulaillers bio depuis trois ans dans les Côtes-d’Armor, Frédéric Chartier est amer. Aujourd’hui, « le consommateur ne suit pas. L’écart entre les discours et les actes fait très mal ». Ses œufs sont désormais vendus sous l’étiquette « plein air ». Un moindre mal pour le quadragénaire. Il ne devrait pas refaire du bio en 2022.
Si elles venaient à se multiplier, ces sorties de l’agriculture biologique compromettraient l’objectif national d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027 (contre 9,5 % fin 2020). Selon l’Agence bio, le taux de « déconversions » est quasi stable, à environ 4 %, soit « un peu plus de 2 200 exploitants qui ont quitté les rangs des 53 000 bios ».
[/size][/size][/size]
La tendance s’est inversée
[size][size][size][size]La consommation de produits bio, qui excluent engrais et pesticides de synthèse, connaissait jusque-là des croissances à deux chiffres en supermarché, jusqu’à +23 % en 2018.
Mais « on a assisté en 2021 à quelque chose d’inédit, la courbe s’est retournée », retrace Emily Mayer, experte des produits de grande consommation à l’institut IRI. Par rapport à 2020, les ventes ont reculé de 3,1 % en valeur. La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %).
Les fruits et légumes frais bios sont aussi en « vrai décrochage », avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel.
2020 a été atypique, avec des confinements pendant lesquels « les gens consommaient ce qu’il restait dans les rayons », dopant artificiellement le bio, mais avec 5,1 % de part de marché en 2021, « le bio stagne » constate Emily Mayer qui évoque un « frein prix indéniable » pour ces produits « en moyenne 50 % plus cher qu’en conventionnel ».
[/size][/size][/size][/size]
Trop de lait et de poules bio
[size][size][size][size]Cette crise de croissance intervient alors que nombre d’agriculteurs arrivent sur le marché du bio, après avoir été encouragés par des industriels… Qui actionnent désormais le freinage d’urgence.
Le géant laitier Lactalis a dû écouler « plus de 30 % de la collecte du lait bio […] au prix du lait conventionnel » en 2021. Le groupe, qui assure avoir « porté » le coût de ce déclassement, demande aux éleveurs de « modérer les volumes » et gèle les nouveaux projets de conversion.
Dans un courrier au ministre de l’Agriculture, des organisations de producteurs de l’ouest de la France et des industriels estiment qu’il y a 1,15 million de poules bio « en excédent face aux besoins actuels du marché », soit « 14 % de l’effectif total en poules bio ».
En porc, seul 1 % du cheptel national est bio. Pourtant, « on est en pleine crise de surproduction », constate Laurent Guglielmi, à la tête d’une entreprise transformant 300 porcs bio par semaine, vendus dans des enseignes spécialisées.
Du fait des tensions sur le pouvoir d’achat, « on voit bien que les clients ne sont plus chez Biocoop, ils sont chez Lidl ». Également éleveur, il avait démarré son activité bio en 2018, quand le marché français manquait d’approvisionnement local. « On y croyait. » Désormais, « tout le monde est déçu ».[/size][/size]
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hebus47- + membre techno +
- Messages : 1692
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 47Lot et Garonne
dgé aime ce message
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
mais ils sont sauvés, le bio est moins cher que le conventionnel 

dgé- schtroumpf grognon du forum
- Messages : 40670
Date d'inscription : 10/09/2009000
Re: L' agriculture bio complètement dépendante du conventionnel
@hebus47
merci pour l'article,
c'est l'illustration que lorsqu'un secteur est développé "artificiellement" (à coup de bourrage de crâne, de pub, de subvention...), il n'en reste pas moins très fragile et la chute est souvent brutale.
L'offre et la demande, c'est un équilibre fragile, et à chaque fois qu'il y a intervention (de l'état), l'embelli est très rarement durable.
-Rappelez vous de la "jupette", la prime à la casse pour les voitures, qui avait entrainé, les années qui ont suivi, un gros ralentissement des ventes.
En économie, le remède est parfois pire que le mal... et le forcing, rarement bon.
merci pour l'article,
c'est l'illustration que lorsqu'un secteur est développé "artificiellement" (à coup de bourrage de crâne, de pub, de subvention...), il n'en reste pas moins très fragile et la chute est souvent brutale.
L'offre et la demande, c'est un équilibre fragile, et à chaque fois qu'il y a intervention (de l'état), l'embelli est très rarement durable.
-Rappelez vous de la "jupette", la prime à la casse pour les voitures, qui avait entrainé, les années qui ont suivi, un gros ralentissement des ventes.
En économie, le remède est parfois pire que le mal... et le forcing, rarement bon.
evergreen- + membre techno +
- Messages : 2530
Date d'inscription : 21/02/2013
Age : 54sud rhones alpes
pig et gilles aiment ce message
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