Elements de l'histoire et de la géographie

de la France ,ouvrage écrit spécialement pour les enfants des écoles primaires ,daté de 1868...

REPUBLIQUE (1848 _1852 )
[b]Bouleversement social

Ceux qui poussent aux émeutes et aux révolutions ne savent jamais où cela les conduira .Les gens qui avaient fait de l'opposition à Louis Philippe furent fort étonnés ,apres le départ de ce roi ,de se trouver en république ,et la nation toute entière partagea cet étonnement .On en prit son parti néanmoins ,comme on fait de tout en France, et on tacha de vivre avec cette nouvelle forme de gouvernement ,bien que le premier essai de ce régime ,en 1793 et années suivantes ,eùt laissé de facheux et peu rassurants souvenirs.
Mais on ne tarda pas à voir combien de passions mauvaises se cachaient sous les mots de République ,Démocratie ,de Réforme et de Progrès .Quand on vit une populace tumultueuse piller les chateaux royaux et vouloir substituer le drapeau rouge au drapeau tricolore;les ouvriers ameutés réclamer la diminution de la journée de travail en meme temps que l'augmentation du salaire ;le commerce anéanti et le gouvernement provisoire obligé de nourrir tous les jours 150000hommes dans des ateliers nationaux;la liberté illimitée de la presse donner lieu au plus affreux dévergondage d'idées;les sources du revenu public paralysées par la suppression de l'impot du sel et de l'impot du timbre sur les journaux ;la propriété écrasée par des impositions extraordinaires et menacée en outre par de soi disant théories sociales qui n'aboutissaient à rien moins qu'à une spoliation universelle ,alors bien des gens regrettèrent la tenace temporisation du roi Louis Philippe .

Tudieu !les écoliers de ce temps là devaient avoir du coffre ...

Morbleu!!

Marx n'avait que trente ans mais l'auteur était devin.

menacée en outre par de soi disant théories sociales qui n'aboutissaient à rien moins qu'à une spoliation universelle

Ca on a pu le constater à moult reprises..

merci iris pour cette leçon d'histoire...a faire passer au terroristes rouges qui font couler le pays.