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après le coca voilà l'aspirine
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AGRICULTURE - CONVIVIALITÉ - ENVIRONNEMENT (A.C.E) :: Cultures et tours de plaines :: Produits phytos, oligos, adjuvants
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après le coca voilà l'aspirine
Rappel du premier message :
aspirine qui contient de l'acide salicylique aurait des vertus sur ladéfense immunitaire des végétaux. y a t il qqun qui en met ds ses fongi. moi je vais en mettre en fongi blé.
aspirine qui contient de l'acide salicylique aurait des vertus sur ladéfense immunitaire des végétaux. y a t il qqun qui en met ds ses fongi. moi je vais en mettre en fongi blé.
br000- + membre techno +
- Messages : 1743
Date d'inscription : 13/09/2009
Age : 57
Hainaut/wallonie/belgique
Re: après le coca voilà l'aspirine
non , c' est en forgeant qu'on devient forgeron
et c' est en lisant qu'on devient liseron
et c' est en sciant que léonard devint scie !!!
et c' est en lisant qu'on devient liseron
et c' est en sciant que léonard devint scie !!!
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
- Messages : 96033
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 65
au bout de la baie de Somme
Utilisation d'infra-doses de sucres en protection des cultures
Je me permets de vous répondre en ce qui concerne l'utilisation des sucres pour induire la résistance des plantes. 1-Vous pouvez consulter le site de l'ITAB et les communiocations des journées fruits et legumes" de décembre 2009. Vous pourrez y lire ma communication.
2-Je vous envoie par ailleurs quelques recommandations si vous voulez essayer cette méthode. Son efficacité dépend entre autres du respect de certaines règle et aussi de la culture, de la variété, de l'agresseur. Nos essais en conditions agricoles ont été faits sur pommier contre le carpocapse. Pour les autres situations tout reste à tester.
Action inductrice de résistance de la
plante à un bio-agresseur par des infra-doses de sucres solubles pulvérisés sur
la plante.
Conseils pour tester cette action sur une culture vis-à-vis d’un bio-agresseur
Sylvie DERRIDJ, Ingénieur de
recherche INRA Versailles.
Sur la base de résultats
positifs d’induction de résistance de la plante obtenus en vergers sur la
carpocapse en conditions naturelles plusieurs années, je préconise certaines
règles à respecter rigoureusement dans le cas d’application d’infra-doses de
sucres pour protéger une culture. Ces points sont essentiels pour espérer des
effets du même ordre puis permettre une comparaison entre cultures et
bio-agresseurs.
1-
Utiliser
des INFRA –DOSES
DE SUCRES c’est à dire des quantités inférieures ou égales à 100ppm
(10 g pour 100L). Le sucre utilisé dans ces conditions constitue un SIGNAL pour la plante. Ce signal est SYSTEMIQUE,
il est transmis à toute la plante racines comprises. Ces infra-doses ne
devraient pas avoir d’action directe sur les bio-agresseurs (prise de
nourriture des insectes, développement de champignons ou bactéries épiphytes…).
2-
NATURE DU SUCRE SOLUBLE : Le saccharose qui s’hydrolyse
en fructose + glucose, le glucose et le fructose peuvent induire une résistance
de la plante à un bio-agresseur. L’action du sucre va dépendre de la molécule
elle-même, de la plante (espèce et stade physiologique) et du bio-agresseur. Le
fructose est le sucre qui a les effets les plus généraux. Il peut être acheté chez
un fournisseur de produits chimiques de synthèse comme par exemple SIGMA-
ALDRICH qui fournit les laboratoires de recherche. Le saccharose « sucre
en morceau » a été le plus souvent testé en conditions naturelles afin de
se mettre dans les conditions les plus accessibles pour l’utilisateur qui peut
se fournir facilement à peu de frais (même pour les pays pauvres les quantités
étant faibles cela peut être accessible). Une fois les mécanismes mieux connus
il n’est pas impossible d’envisager l’utilisation d’autres sucres solubles.
3-
PREPARATION DE LA SOLUTION
SUCREE : La
solution de sucre doit être préparée JUSTE AVANT sa pulvérisation. Les sucres sont
utilisés très rapidement par de nombreux micro-organismes. Ceux-ci peuvent les
détruire et les transformer avant la pulvérisation de la solution si celle-ci n’est
pas pratiquée immédiatement après sa constitution. L’eau de ville peut être
utilisée, il n’est pas utile de prendre une eau spéciale.
4-
MOMENTS DE LA PULVERISATION
DU SUCRE :
*Il faut pulvériser
le sucre PREVENTIVEMENT
à l’infestation ou à la contamination par le
bio-agresseur (au moins 20 jours avant) ne pas attendre l’apparition des dégâts.
Il s’agit d’une induction de phénomènes qui interviennent en amont de l’attaque
puis après l’attaque (défense). En effet, la reconnaissance de l’hôte semble concernée
dans ce type de résistance, c’est le cas en particulier pour le Botrytis, le
carpocapse et la pyrale du maïs. Le signal sucre s’enchaîne en cascade dans
différentes voies de signalisation et ce sont les réactions de la plante à un
moment donné qui la rend résistante à un bio-agresseur ou à un autre (voie de
signalisation croisées avec celles qui interviennent dans les systèmes de
défense, de résistance aux stress, de croissance et des transports puits/source
(résultats INRA+recherches en cours au SCRI en Ecosse). Selon la plante et le
bio-agresseur le temps après lequel la résistance est visible est donc
variable. Nos essais en serre ont eu des résultats variant selon ces deux
facteurs entre 6 (champignon, nématode) et 20 jours (insecte).
*Tous les
essais expérimentaux en serre ou en conditions de verger ont été pratiqués avec
des pulvérisations de sucre LE MATIN DE BONNE HEURE, en
début de photosynthèse avant 9 heures solaires. Le sucre pulvérisé le matin sur
la feuille pourrait constituer un stress du à une désynchronisation de sa
présence dans divers sites de la plante (hypothèse à vérifier : effets sur
les rythmes circadiens des cellules de gardes des stomates ou dans la plante).
*APPAREILLAGE :
Les pulvérisateurs utilisés pour les produits phytosanitaires devraient pouvoir
être utilisés pour pulvériser la solution sucrée. Lorsqu’il s’agit de tester le
sucre seul, il faut que le pulvérisateur n’ait PLUS DE TRACES d’aucun autre
produit. Dans le cas d’essais randomisés il faudra donc commencer par le
traitement eau seule puis sucre seul, puis continuer avec les autres cas. Une
solution plus sure est l’utilisation d’un appareil différent pour le sucre seul
de celui utilisé pour les autres produits ou mélanges avec le sucre.
L’effet étant
systémique il n’est pas indispensable de pulvériser d’une manière exhaustive
toute la plante ou l’arbre. C’est la raison pour laquelle il faut aussi traiter
avant l’arrivée du bio-agresseur, de manière à ce que les mécanismes aient le
temps de se mettre en place.
*FREQUENCE :
Il semble que des pulvérisations successives restent efficaces contrairement aux
cas de certains éliciteurs de défense qui ne peuvent s’appliquer plusieurs fois
de suite. Des essais ont été faits avec pour démarrer 2 traitements espacés de
5 jours, dans ce cas les effets sont identiques à ceux obtenus ave un seul
traitement. Nous avons utilisé la fréquence de 20 jours entre les
pulvérisations du sucre dans le cas des lépidoptères sur maïs ou pommier, leurs
ravages ayant lieu sur une période longue de 4 mois. Il faut affiner les effets
de la fréquence du traitement qui reste encore un élément important de la
technologie et de la recherche des mécanismes.
*CONDITIONS
ATMOSPHERIQUES:
Le signal sucre est perçu très rapidement par la plante, certains paramètres de
la physiologie de la tomate varient dans l’heure qui suit le traitement. S’il
pleut dans la journée il n’est pas utile de recommencer le traitement fait le
matin de bonne heure.
5- QUELLES CULTURES ? QUELS
BIO-AGRESSEURS ? Pour l’instant nous avons peu d’idée quant à
la généralisation du mécanisme et à l’ampleur de son efficacité en conditions
agronomiques. Les effets ont été observés sur des champignons, nématodes, insectes
sur tomate, haricot, maïs, et pommier. Le panel permet d’espérer que les
mécanismes engendrés relèvent de mécanismes naturels fondamentaux que la plante
utilise pour se protéger. La question est aussi de savoir si les sélections
variétales ont gardé ce mécanisme présent dans la plante ? Il semble qu’il
existe des variations de réponse selon la variété de pommier et de maïs. Les
tomates déjà résistantes aux nématodes réagissent avec plus d’efficacité à la
pulvérisation du sucre qu’une variété sensible.
Chaque situation est à tester et à expérimenter : espèce cultivée,
variété, bio-agresseurs, type de sucre, infra-dose, fréquence, seul ou en
association et avec quoi. Ce sont les essais menés par les
producteurs, les chambres d’agricultures, divers instituts et leur synthèse qui
permettront de faire le point des efficacités sur l’ensemble des cas analysés
avec le même protocole et en respectant les points cités dans ce texte.
Les expériences poursuivies par les
chercheurs concernent le carpocapse /pomme, la pyrale du maïs/maïs avant la
phase de reproduction, le botrytis/jeunes haricot et tomates, le nématode/jeune
tomate (voir conférence fruits et légumes Décembre 2009). Les thrips sont
probablement sensibles à la résistance induite par le sucre, les cucurbitacées
et la fraise semblant plus réceptrices que le poivron (le chrysanthème en cours
de recherche aux Pays-Bas).
LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES (lutte chimique ou biologique) peuvent avoir des
effets éliciteurs de défense des plantes soit par la molécule active et/ou par
leur formulation. Cela peut aller à l’encontre de l’efficacité des sucres (voies
de signalisations antagonistes) ou ne pas avoir d’effets additifs ou faibles,
ceux-ci relevant des mêmes mécanismes ou de mécanismes proches. C’est pourquoi
il est fortement conseillé pour conclure à l’effet des sucres sur une culture et
un bio-agresseur, d’étudier dans tous les cas les effets du SUCRE SEUL
et de les comparer à ceux des produits ou combinaisons du produit avec le sucre.
Remarque :
Je suis à la retraite
depuis Mars 2010, mais je reste chargée de mission INRA jusqu’à la fin Novembre
2010. Mission dont j’ai fait la demande pour, entre autres, mettre en place des
projets de coordinations d’application de cette technologie.
Vous pouvez m’envoyer
vos protocoles et me poser vos questions
soit par téléphone
au 01 39 56 34 68 soit par e-mail : sylvie.derridj@versailles.inra.fr.
Je peux éventuellement
également me déplacer pour vous exposer les travaux exécutés ainsi que leurs
résultats, répondre à vos questions et participer à l’élaboration de
groupements d’études coordonnées.
L’exploitation de cette
technologie tient à notre volonté de trouver de nouvelles solutions
alternatives au traitement de nos cultures en réduisant les pesticides et/ou en
améliorant l’efficacité des méthodes de protections biologiques. La rigueur des
protocoles suivis assurera son avenir.
Versailles
le 30.04.2010
2-Je vous envoie par ailleurs quelques recommandations si vous voulez essayer cette méthode. Son efficacité dépend entre autres du respect de certaines règle et aussi de la culture, de la variété, de l'agresseur. Nos essais en conditions agricoles ont été faits sur pommier contre le carpocapse. Pour les autres situations tout reste à tester.
Action inductrice de résistance de la
plante à un bio-agresseur par des infra-doses de sucres solubles pulvérisés sur
la plante.
Conseils pour tester cette action sur une culture vis-à-vis d’un bio-agresseur
Sylvie DERRIDJ, Ingénieur de
recherche INRA Versailles.
Sur la base de résultats
positifs d’induction de résistance de la plante obtenus en vergers sur la
carpocapse en conditions naturelles plusieurs années, je préconise certaines
règles à respecter rigoureusement dans le cas d’application d’infra-doses de
sucres pour protéger une culture. Ces points sont essentiels pour espérer des
effets du même ordre puis permettre une comparaison entre cultures et
bio-agresseurs.
1-
Utiliser
des INFRA –DOSES
DE SUCRES c’est à dire des quantités inférieures ou égales à 100ppm
(10 g pour 100L). Le sucre utilisé dans ces conditions constitue un SIGNAL pour la plante. Ce signal est SYSTEMIQUE,
il est transmis à toute la plante racines comprises. Ces infra-doses ne
devraient pas avoir d’action directe sur les bio-agresseurs (prise de
nourriture des insectes, développement de champignons ou bactéries épiphytes…).
2-
NATURE DU SUCRE SOLUBLE : Le saccharose qui s’hydrolyse
en fructose + glucose, le glucose et le fructose peuvent induire une résistance
de la plante à un bio-agresseur. L’action du sucre va dépendre de la molécule
elle-même, de la plante (espèce et stade physiologique) et du bio-agresseur. Le
fructose est le sucre qui a les effets les plus généraux. Il peut être acheté chez
un fournisseur de produits chimiques de synthèse comme par exemple SIGMA-
ALDRICH qui fournit les laboratoires de recherche. Le saccharose « sucre
en morceau » a été le plus souvent testé en conditions naturelles afin de
se mettre dans les conditions les plus accessibles pour l’utilisateur qui peut
se fournir facilement à peu de frais (même pour les pays pauvres les quantités
étant faibles cela peut être accessible). Une fois les mécanismes mieux connus
il n’est pas impossible d’envisager l’utilisation d’autres sucres solubles.
3-
PREPARATION DE LA SOLUTION
SUCREE : La
solution de sucre doit être préparée JUSTE AVANT sa pulvérisation. Les sucres sont
utilisés très rapidement par de nombreux micro-organismes. Ceux-ci peuvent les
détruire et les transformer avant la pulvérisation de la solution si celle-ci n’est
pas pratiquée immédiatement après sa constitution. L’eau de ville peut être
utilisée, il n’est pas utile de prendre une eau spéciale.
4-
MOMENTS DE LA PULVERISATION
DU SUCRE :
*Il faut pulvériser
le sucre PREVENTIVEMENT
à l’infestation ou à la contamination par le
bio-agresseur (au moins 20 jours avant) ne pas attendre l’apparition des dégâts.
Il s’agit d’une induction de phénomènes qui interviennent en amont de l’attaque
puis après l’attaque (défense). En effet, la reconnaissance de l’hôte semble concernée
dans ce type de résistance, c’est le cas en particulier pour le Botrytis, le
carpocapse et la pyrale du maïs. Le signal sucre s’enchaîne en cascade dans
différentes voies de signalisation et ce sont les réactions de la plante à un
moment donné qui la rend résistante à un bio-agresseur ou à un autre (voie de
signalisation croisées avec celles qui interviennent dans les systèmes de
défense, de résistance aux stress, de croissance et des transports puits/source
(résultats INRA+recherches en cours au SCRI en Ecosse). Selon la plante et le
bio-agresseur le temps après lequel la résistance est visible est donc
variable. Nos essais en serre ont eu des résultats variant selon ces deux
facteurs entre 6 (champignon, nématode) et 20 jours (insecte).
*Tous les
essais expérimentaux en serre ou en conditions de verger ont été pratiqués avec
des pulvérisations de sucre LE MATIN DE BONNE HEURE, en
début de photosynthèse avant 9 heures solaires. Le sucre pulvérisé le matin sur
la feuille pourrait constituer un stress du à une désynchronisation de sa
présence dans divers sites de la plante (hypothèse à vérifier : effets sur
les rythmes circadiens des cellules de gardes des stomates ou dans la plante).
*APPAREILLAGE :
Les pulvérisateurs utilisés pour les produits phytosanitaires devraient pouvoir
être utilisés pour pulvériser la solution sucrée. Lorsqu’il s’agit de tester le
sucre seul, il faut que le pulvérisateur n’ait PLUS DE TRACES d’aucun autre
produit. Dans le cas d’essais randomisés il faudra donc commencer par le
traitement eau seule puis sucre seul, puis continuer avec les autres cas. Une
solution plus sure est l’utilisation d’un appareil différent pour le sucre seul
de celui utilisé pour les autres produits ou mélanges avec le sucre.
L’effet étant
systémique il n’est pas indispensable de pulvériser d’une manière exhaustive
toute la plante ou l’arbre. C’est la raison pour laquelle il faut aussi traiter
avant l’arrivée du bio-agresseur, de manière à ce que les mécanismes aient le
temps de se mettre en place.
*FREQUENCE :
Il semble que des pulvérisations successives restent efficaces contrairement aux
cas de certains éliciteurs de défense qui ne peuvent s’appliquer plusieurs fois
de suite. Des essais ont été faits avec pour démarrer 2 traitements espacés de
5 jours, dans ce cas les effets sont identiques à ceux obtenus ave un seul
traitement. Nous avons utilisé la fréquence de 20 jours entre les
pulvérisations du sucre dans le cas des lépidoptères sur maïs ou pommier, leurs
ravages ayant lieu sur une période longue de 4 mois. Il faut affiner les effets
de la fréquence du traitement qui reste encore un élément important de la
technologie et de la recherche des mécanismes.
*CONDITIONS
ATMOSPHERIQUES:
Le signal sucre est perçu très rapidement par la plante, certains paramètres de
la physiologie de la tomate varient dans l’heure qui suit le traitement. S’il
pleut dans la journée il n’est pas utile de recommencer le traitement fait le
matin de bonne heure.
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BIO-AGRESSEURS ? Pour l’instant nous avons peu d’idée quant à
la généralisation du mécanisme et à l’ampleur de son efficacité en conditions
agronomiques. Les effets ont été observés sur des champignons, nématodes, insectes
sur tomate, haricot, maïs, et pommier. Le panel permet d’espérer que les
mécanismes engendrés relèvent de mécanismes naturels fondamentaux que la plante
utilise pour se protéger. La question est aussi de savoir si les sélections
variétales ont gardé ce mécanisme présent dans la plante ? Il semble qu’il
existe des variations de réponse selon la variété de pommier et de maïs. Les
tomates déjà résistantes aux nématodes réagissent avec plus d’efficacité à la
pulvérisation du sucre qu’une variété sensible.
Chaque situation est à tester et à expérimenter : espèce cultivée,
variété, bio-agresseurs, type de sucre, infra-dose, fréquence, seul ou en
association et avec quoi. Ce sont les essais menés par les
producteurs, les chambres d’agricultures, divers instituts et leur synthèse qui
permettront de faire le point des efficacités sur l’ensemble des cas analysés
avec le même protocole et en respectant les points cités dans ce texte.
Les expériences poursuivies par les
chercheurs concernent le carpocapse /pomme, la pyrale du maïs/maïs avant la
phase de reproduction, le botrytis/jeunes haricot et tomates, le nématode/jeune
tomate (voir conférence fruits et légumes Décembre 2009). Les thrips sont
probablement sensibles à la résistance induite par le sucre, les cucurbitacées
et la fraise semblant plus réceptrices que le poivron (le chrysanthème en cours
de recherche aux Pays-Bas).
LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES (lutte chimique ou biologique) peuvent avoir des
effets éliciteurs de défense des plantes soit par la molécule active et/ou par
leur formulation. Cela peut aller à l’encontre de l’efficacité des sucres (voies
de signalisations antagonistes) ou ne pas avoir d’effets additifs ou faibles,
ceux-ci relevant des mêmes mécanismes ou de mécanismes proches. C’est pourquoi
il est fortement conseillé pour conclure à l’effet des sucres sur une culture et
un bio-agresseur, d’étudier dans tous les cas les effets du SUCRE SEUL
et de les comparer à ceux des produits ou combinaisons du produit avec le sucre.
Remarque :
Je suis à la retraite
depuis Mars 2010, mais je reste chargée de mission INRA jusqu’à la fin Novembre
2010. Mission dont j’ai fait la demande pour, entre autres, mettre en place des
projets de coordinations d’application de cette technologie.
Vous pouvez m’envoyer
vos protocoles et me poser vos questions
soit par téléphone
au 01 39 56 34 68 soit par e-mail : sylvie.derridj@versailles.inra.fr.
Je peux éventuellement
également me déplacer pour vous exposer les travaux exécutés ainsi que leurs
résultats, répondre à vos questions et participer à l’élaboration de
groupements d’études coordonnées.
L’exploitation de cette
technologie tient à notre volonté de trouver de nouvelles solutions
alternatives au traitement de nos cultures en réduisant les pesticides et/ou en
améliorant l’efficacité des méthodes de protections biologiques. La rigueur des
protocoles suivis assurera son avenir.
Versailles
le 30.04.2010
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
Bonjour , un article dans le journal "La France Agricole " du 23 Avril sur : le sucre devient pesticide , relate vos travaux .
Etienne- + membre techno +
- Messages : 1105
Date d'inscription : 21/03/2010
Age : 63
14 Basse Normandie
Re: après le coca voilà l'aspirine
merci pour les infos Sylvie DERRIDJ !!!!
quelle efficacité sur pyrale du maïs ???? résultats d'essais ????
quelle efficacité sur pyrale du maïs ???? résultats d'essais ????
oli- + membre techno +
- Messages : 9253
Date d'inscription : 12/09/2009
Age : 110
désert de l'ouest 45
Re: après le coca voilà l'aspirine
Nos essais de pulvérisation de sucre sur maïs en serre aux stades végétatifs montrent une réduction de la ponte de la pyrale d'environ 30% avec le fructose 0.1 ppm et 25% saccharose 10ppm. Cette réduction est homogène sur toute la plante.
Aux stades reproducteurs il n'y a pas de réduction du nombre de pontes mais délocalisation de celle-ci. Elles se trouvent plus souvent sur la face supérieure des feuilles au lieu de se trouver très majoritairement sur la face inférieure. Deux essais ont été faits sur maïs sucré par le FREDON au champ. Ceux-ci ont montré une réduction des dégâts les plus ennuyeux sur ce genre d'épis à la récolte.
En ce qui concerne les essais au champ nous manquons de données.
Aux stades reproducteurs il n'y a pas de réduction du nombre de pontes mais délocalisation de celle-ci. Elles se trouvent plus souvent sur la face supérieure des feuilles au lieu de se trouver très majoritairement sur la face inférieure. Deux essais ont été faits sur maïs sucré par le FREDON au champ. Ceux-ci ont montré une réduction des dégâts les plus ennuyeux sur ce genre d'épis à la récolte.
En ce qui concerne les essais au champ nous manquons de données.
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
merci et bienvenue madame sylvie derridj
j'ai mis du coca les deux précédente récolte sur mais grain et je me suis dispenser de faire un insecticide contre la pyrale parceque premiérement j'ai jugé que les vols de papillons etais insignifiant et deuxiémement la forte présence d'auxiliaire qui sont mes allié que je ne voulais pas détruire(sd et tcs oblige)
par contre j'ai fauché pour un voisin l'année derniére ,lui n'avait rien fait ,j'ai constaté quand méme pas mal de dégats alors que ma parcelle seul le contour étais un peut touché cette année je ne fais pas de mais grain mai de l'orge de printemps ,je vais tester sur lémas qui sont une plaie sur cette culture
petite question svp ; que pensé vous de la spartame
ps: ne pas faire attention au fautes
a+ merci de votre presence sur ace
j'ai mis du coca les deux précédente récolte sur mais grain et je me suis dispenser de faire un insecticide contre la pyrale parceque premiérement j'ai jugé que les vols de papillons etais insignifiant et deuxiémement la forte présence d'auxiliaire qui sont mes allié que je ne voulais pas détruire(sd et tcs oblige)
par contre j'ai fauché pour un voisin l'année derniére ,lui n'avait rien fait ,j'ai constaté quand méme pas mal de dégats alors que ma parcelle seul le contour étais un peut touché cette année je ne fais pas de mais grain mai de l'orge de printemps ,je vais tester sur lémas qui sont une plaie sur cette culture
petite question svp ; que pensé vous de la spartame
ps: ne pas faire attention au fautes
a+ merci de votre presence sur ace
sd 4500- + membre techno +
- département : cote dort pas beaucoup (21)
Messages : 1835
Date d'inscription : 18/09/2009
Age : 55
nid des oiseaux de nuit
Re: après le coca voilà l'aspirine
Quel plaisir de vous lire madame Derridj, ça redonne du peps, de savoir que des gens comme vous sont prêts à partager leur savoir avec des agris qui cherchent eux aussi à comprendre comment fonctionne cette magnifique usine qu'est la plante , merci .
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
Pinocio a tout dit ,bonjour Madame ,j'espère que vous serez bien avec nous ...
iris- + Admin +
- Messages : 11969
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 70
France de l'extérieur 57
Re: après le coca voilà l'aspirine
Qu'en est il des abeilles lors de ce genre d'applications ?
vtp- + membre techno +
- Messages : 628
Date d'inscription : 11/09/2009
Lonrai (61)
Re: après le coca voilà l'aspirine
sylvie derridj a écrit:Je me permets de vous répondre en ce qui concerne l'utilisation des sucres pour induire la résistance des plantes. 1-Vous pouvez consulter le site de l'ITAB et les communiocations des journées fruits et legumes" de décembre 2009. Vous pourrez y lire ma communication.
2-Je vous envoie par ailleurs quelques recommandations si vous voulez essayer cette méthode. Son efficacité dépend entre autres du respect de certaines règle et aussi de la culture, de la variété, de l'agresseur. Nos essais en conditions agricoles ont été faits sur pommier contre le carpocapse. Pour les autres situations tout reste à tester.
LES PRODUITS PHYTOSANITAIRES (lutte chimique ou biologique) peuvent avoir des
effets éliciteurs de défense des plantes soit par la molécule active et/ou par
leur formulation. Cela peut aller à l’encontre de l’efficacité des sucres (voies
de signalisations antagonistes) ou ne pas avoir d’effets additifs ou faibles,
ceux-ci relevant des mêmes mécanismes ou de mécanismes proches. C’est pourquoi
il est fortement conseillé pour conclure à l’effet des sucres sur une culture et
un bio-agresseur, d’étudier dans tous les cas les effets du SUCRE SEUL
et de les comparer à ceux des produits ou combinaisons du produit avec le sucre.
Versailles
le 30.04.2010
Bienvenue Mme Derridj et ravi de voir la présence d'une experte de votre rang sur ce forum.
Pour ceux que ça intéresse, le lien vers la communication évoqué dans le premier point avait été posté là.
Sinon une question sur le paragraphe que j'ai retiré plus haut de votre intervention. Votre remarque sur l'interaction entre sucre et produits phytos est lié à des conditions protocolaires d'expérimentation (en d'autres termes, pour pouvoir conclure statistiquement sur l'effet du sucre, il faut respecter un certain protocole) ou alors vos observations font que l'application simultanée de produits phytos et de sucre perturbent l'effet SDN de ce dernier.
Enfin dernière remarque, si on utilise un produit qui contient environ 120g de sucre/L qu'on le dilue entre 30 et 100 fois soit une solution de 12 à 40 ppm, est-ce suffisant pour voir un effet quelconque?
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
1-Le protocole qui permet de distinguer les effets du sucre seul, de ceux du pdt phyto. seul et de leur combinaison doit tester ces 3 combinaisons + celle avec aucun traitement. Il est donc nécessaire si l'on veut conclure "statistiquement" d'avoir ces 4 cas et de les randomiser en les répétant au moins 4 fois. Il s'agit d'expérimentations et cela entraîne des pertes de rendement.
Les résultats que je communique ont été faits dans les régles d'expérimentions. Pour le pommier cela a été fait par la société ANADIAG dans le respect de toutes les normes expérimentales pour tester des produits phytosanitaires.
Le lien qui détaille un peu plus ces expériences doit être pris sur le site "ITAB" journées fruits et lègumes décembre 2009. J'ai une autre communication en PDF mais je ne sais pas comment vous la communiquer.
2-L'hypothèse que j'emets sur l'action élicitrice des formulations est basée sur une expérience avec la carpovirusine à laquelle il a été enlevé la partie sucre de la formulation.
J'ai des collègues pathologistes qui ont observé l'action élicitrice de fungicides.
3-La plante est un système extrêmement complexe avec des systèmes d'adaptation aux stress, aux agressions abiotiques et biotiques. Les voies de signalisation mise en oeuvre lors d'une agression sont multiples et s'enchevetrent. Nous ne savons pas encore pourquoi les sucres provoquent de telles réactions. Nous savons que les voies induites interfèrent avec les voies de signalisation de défence et les systèmes hormonaux. Le déclenchement de la signalisation est rapide (qq heures) puis s'étend en cascade sur un temps relativement long (plusieurs jours). Chaque étape peut avoir une incidence sur autre organisme lié à la plante.
3-Nos effets sont obtenus avec 10ppm de saccharose en serre et en conditions agronomique nous avons utilisé 100ppm (10g pour 100l). Il faudrait donc diluer votre produit pour obtenir environ 100ppm = 10g/100L =0.1g/L ou 0.12g /L pour induire une résistance. Je ne pense pas que les 2 dg de plus changeront grand chose.
Je sais que cela paraît incroyable mais lorsque nous avons essayé des doses plus élevées cela marche moins bien et vous prenez le risque de favoriser les champignons pathogènes.
Bien appliquer mes recommandations.
Je suis à l'écoute de vos essais et résultats.
Cordialement
Les résultats que je communique ont été faits dans les régles d'expérimentions. Pour le pommier cela a été fait par la société ANADIAG dans le respect de toutes les normes expérimentales pour tester des produits phytosanitaires.
Le lien qui détaille un peu plus ces expériences doit être pris sur le site "ITAB" journées fruits et lègumes décembre 2009. J'ai une autre communication en PDF mais je ne sais pas comment vous la communiquer.
2-L'hypothèse que j'emets sur l'action élicitrice des formulations est basée sur une expérience avec la carpovirusine à laquelle il a été enlevé la partie sucre de la formulation.
J'ai des collègues pathologistes qui ont observé l'action élicitrice de fungicides.
3-La plante est un système extrêmement complexe avec des systèmes d'adaptation aux stress, aux agressions abiotiques et biotiques. Les voies de signalisation mise en oeuvre lors d'une agression sont multiples et s'enchevetrent. Nous ne savons pas encore pourquoi les sucres provoquent de telles réactions. Nous savons que les voies induites interfèrent avec les voies de signalisation de défence et les systèmes hormonaux. Le déclenchement de la signalisation est rapide (qq heures) puis s'étend en cascade sur un temps relativement long (plusieurs jours). Chaque étape peut avoir une incidence sur autre organisme lié à la plante.
3-Nos effets sont obtenus avec 10ppm de saccharose en serre et en conditions agronomique nous avons utilisé 100ppm (10g pour 100l). Il faudrait donc diluer votre produit pour obtenir environ 100ppm = 10g/100L =0.1g/L ou 0.12g /L pour induire une résistance. Je ne pense pas que les 2 dg de plus changeront grand chose.
Je sais que cela paraît incroyable mais lorsque nous avons essayé des doses plus élevées cela marche moins bien et vous prenez le risque de favoriser les champignons pathogènes.
Bien appliquer mes recommandations.
Je suis à l'écoute de vos essais et résultats.
Cordialement
Invité- Invité
réponse générale pour les éliciteurs de défence
Je vois vos listes de produits qui ont été essayés ou qui vont l'être. Je ne suis pas étonnée que certains produits tels que l'acide salycilique, le coca cola, sel, .... et autres engendrent des réactions de la plante qui aboutissent à des systèmes de défense. Dans certains cas la plante en réaction à l'application d'un produit, produit à son tour des métabolites dits secondaires qui peuvent être toxiques ou allergènes. Ce qui serait intéressant ce serait qu'à partir de vos expériences positives vous fassiez remonter ces informations et qu'elles soient étudiées scientifiquement. Les SDN sont à la mode et les labo. qui cherchent des produits efficaces en conditions naturelles pourraient vérifier, expliquer les mécanismes et les utiliser.
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
Très intéressant, et quel plaisir de vous lire Sylvie Derridj, bienvenue sur ce forum de testeur "kamikaze" phyto.
Apparemment, nous sommes sur la bonne voie avec le coca à 1L/50L pour 1 ha, mais à priori c'est bien plus complexe que çà, surtout avec la "touille" de matière active que nous avons parfois...
La méthode à 1 L de coca à chaque passage de pulvé dans la parcelle (systématique) semble judicieuse.
Merci encore pour vos lumières
Apparemment, nous sommes sur la bonne voie avec le coca à 1L/50L pour 1 ha, mais à priori c'est bien plus complexe que çà, surtout avec la "touille" de matière active que nous avons parfois...
La méthode à 1 L de coca à chaque passage de pulvé dans la parcelle (systématique) semble judicieuse.
Merci encore pour vos lumières
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
merci pour l' intérêt que vous portez à notre forum , nous sommes honorés par votre présence parmi nous , et surtout par l' apport technique que vous apportez à tous ceux qui veulent mettre le minimum de chimie dans leurs sols
nous sommes à votre écoute et bien sûr , nous sommes prêts à tout essayer pour garder une productivité tout en utilisant le moins d' intrants possible
merci à vous
nous sommes à votre écoute et bien sûr , nous sommes prêts à tout essayer pour garder une productivité tout en utilisant le moins d' intrants possible
merci à vous
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
bienvenue Sylvie,c'est très passionnant de vous lire!
sevi- + membre techno +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
Bravo pour votre intervention, c'est passionnant!
Sweepy- + membre techno +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
sylvie derridj a écrit:
3-Nos effets sont obtenus avec 10ppm de saccharose en serre et en conditions agronomique nous avons utilisé 100ppm (10g pour 100l). Il faudrait donc diluer votre produit pour obtenir environ 100ppm = 10g/100L =0.1g/L ou 0.12g /L pour induire une résistance. Je ne pense pas que les 2 dg de plus changeront grand chose.
Je sais que cela paraît incroyable mais lorsque nous avons essayé des doses plus élevées cela marche moins bien et vous prenez le risque de favoriser les champignons pathogènes.
Bien appliquer mes recommandations.
Je suis à l'écoute de vos essais et résultats.
Cordialement
Quand je parlais de produit à 120 g de sucre par litre, je voulais parler des sodas finissant par cola.
Sinon je remets le lien direct vers votre présentation :voici un pdf qu'il faut lire.
Invité- Invité
A propos de l'aspatame
Malgré son pouvoir sucrant l'aspartame n'est pas un sucre mais un dérivé d'acides aminés. Il est peu soluble à l'eau et fragile en milieu basique. A priori il ne devrait pas constituer un signal pour la plante du même ordre que les sucres solubles. Le fructose, glucose et saccharose ne constituent pas non plus des signaux identiques pour la plante et la résistance induite.
On ne peut exclure que l'aspartame constitue aussi un signal qui déclenche une réaction de la plante. Un acide aminé peut induire chez la plante la formation de métabolites secondaires.
On ne peut exclure que l'aspartame constitue aussi un signal qui déclenche une réaction de la plante. Un acide aminé peut induire chez la plante la formation de métabolites secondaires.
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
merci pour votre réponse madame derridj j'ai souvent lus que l'aspartame est trés toxique , notre amis patogaz ne doit pas avoir tout a fait tord ,quand il dit que le coca light est un bon insecticide a mon avis il ne doit pas en boire de celui la esce que je peut en conclure d'une facon simpliste et qui n' engage que moi , le coca normal pour soigner la plante
le coca light pour soigner les insectes
le but du jeu étant écologique et économique
et continuer de m'instruire j'en est bien besoint comme vous pouvez le constater
a+
le coca light pour soigner les insectes
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et continuer de m'instruire j'en est bien besoint comme vous pouvez le constater
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sd 4500- + membre techno +
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nid des oiseaux de nuit
Re: après le coca voilà l'aspirine
Cela confirme ce qu'on disait au sujet du coca.
Le principal, ce n'est pas qu'il commence par coca mais bien qu'il contienne du saccharose (vrai sucre).
Par rapport au coca que vous voulez acheter, pour les discounts, faites
attention à la composition.
Or beaucoup de "coca" discount
contiennent de l'aspartame sans que ce soit clairement précisé. Certains sont
encore plus vicieux, il est marqué "édulcorant" et ensuite "contient une
source de phénylalanine", ce qui veut dire aspartame.
Le principal, ce n'est pas qu'il commence par coca mais bien qu'il contienne du saccharose (vrai sucre).
Par rapport au coca que vous voulez acheter, pour les discounts, faites
attention à la composition.
Or beaucoup de "coca" discount
contiennent de l'aspartame sans que ce soit clairement précisé. Certains sont
encore plus vicieux, il est marqué "édulcorant" et ensuite "contient une
source de phénylalanine", ce qui veut dire aspartame.
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
Les soda light ont quand même un effet starter sur les jeunes plantes (genre maïs à 4-5 feuilles).
La caféine et l'acide phosphorique sont très efficaces à ce stade là. Par contre, après vers l'apparition des premiers vols de pyrale je pense qu'il faut passer en cola sucré.
Quelqu'un aurait-il vu une différence sur les attaques de méligèthes en colza?
Le glucose pur n'aurait-il pas un effet similaire?
La caféine et l'acide phosphorique sont très efficaces à ce stade là. Par contre, après vers l'apparition des premiers vols de pyrale je pense qu'il faut passer en cola sucré.
Quelqu'un aurait-il vu une différence sur les attaques de méligèthes en colza?
Le glucose pur n'aurait-il pas un effet similaire?
nico67- + Membre Accro +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
Le coca et l'epso réduiraient t'ils les effets phyto sur maïs ? contrairement aux autres années aucun effets secondaire après les deux désherbages assez musclés ( flore composée en général de PSD , liseron, ravenelles,cheno quelques chardons...)
prévision de pluies > 5 l trophée à trois feuilles malheureusement pas d'eau ( 2mm) donc pas ou peu d'effet les psd + autres bricoles se développaient
donc 15 jours plus tard 0.28 nisshin} 0.28 milagro + 0.175 banvel
les deux fois dans 50 litres d'eau + 3 Kg epso + 1 l coca+ 0.1 héliosol
Le maïs est plus vert que chez tout mes voisins ... hasard ou quelqu'un a t'il constaté ce phénomène ?
prévision de pluies > 5 l trophée à trois feuilles malheureusement pas d'eau ( 2mm) donc pas ou peu d'effet les psd + autres bricoles se développaient
donc 15 jours plus tard 0.28 nisshin} 0.28 milagro + 0.175 banvel
les deux fois dans 50 litres d'eau + 3 Kg epso + 1 l coca+ 0.1 héliosol
Le maïs est plus vert que chez tout mes voisins ... hasard ou quelqu'un a t'il constaté ce phénomène ?
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
euh moi je l'ai cramé avec Heliosol + Epso donc y'a des limites à tout je crois
bidou02- + membre techno +
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Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: après le coca voilà l'aspirine
bidou02 a écrit:euh moi je l'ai cramé avec Heliosol + Epso donc y'a des limites à tout je crois
Juste helio et epso ? à quelle dose sinon ?
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
0,3 Mika 0,3 Pampa 0,2 Helio 3 SMgo 140 L/ha bouillie traitement milieu semaine derniere par temps frais et humide pulvérisateur Artec piloté par un demoiselle blonde de 37 ans
plus de renseignements encore ?
c'était mon 1er essai, maintenant je vais encore rebaisser les doses (d'habitude avec 0,3 + 0,3 des fois on se demandait si on avait passé un T1 tellement c'est sales dans les marais... là on aurait dit un Reglone !)
plus de renseignements encore ?
c'était mon 1er essai, maintenant je vais encore rebaisser les doses (d'habitude avec 0,3 + 0,3 des fois on se demandait si on avait passé un T1 tellement c'est sales dans les marais... là on aurait dit un Reglone !)
bidou02- + membre techno +
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Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: après le coca voilà l'aspirine
On veut bien la photo de la pilote dans la rubrique "Belles"
snif- + membre techno +
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Rhin-CHAMPAGNE
Re: après le coca voilà l'aspirine
elle a pilote un "artec " par ou !!!
tu as de la chance d'avoir de l'aide ...
tu as de la chance d'avoir de l'aide ...
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
c'est bon arrêtez le phantasme elle est mariée
bidou02- + membre techno +
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Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: après le coca voilà l'aspirine
hier soir j ai fais un ptit tour dans les essais derriers mais
la bande coca est plus en avance que les autres
et un peu plus haute .....
si non peu de maladie dans l'ensemble
je vois un un vert plus sous-tenu avec SMg....
la bande coca est plus en avance que les autres
et un peu plus haute .....
si non peu de maladie dans l'ensemble
je vois un un vert plus sous-tenu avec SMg....
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
peux on utiliser le coca sur toutes les céréales,luzerne et graminées. et le melanger avec n'inporte quel herbicide.
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
rdomroy a écrit:hier soir j ai fais un ptit tour dans les essais derriers mais
la bande coca est plus en avance que les autres
et un peu plus haute .....
si non peu de maladie dans l'ensemble
je vois un un vert plus sous-tenu avec SMg....
moi jvois tjr rien, pourtant j'ai pris du vrai Coca, pwwaa l'arnaque !!!
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Re: après le coca voilà l'aspirine
Hier soir il ne pouvait voir correctement!bidou02 a écrit:rdomroy a écrit:hier soir j ai fais un ptit tour dans les essais derriers mais
la bande coca est plus en avance que les autres
et un peu plus haute .....
si non peu de maladie dans l'ensemble
je vois un un vert plus sous-tenu avec SMg....
moi jvois tjr rien, pourtant j'ai pris du vrai Coca, pwwaa l'arnaque !!!
au fait le bidou j ai le berelex(anti migraine a chamb)
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
bidou02 a écrit:rdomroy a écrit:hier soir j ai fais un ptit tour dans les essais derriers mais
la bande coca est plus en avance que les autres
et un peu plus haute .....
si non peu de maladie dans l'ensemble
je vois un un vert plus sous-tenu avec SMg....
moi jvois tjr rien, pourtant j'ai pris du vrai Coca, pwwaa l'arnaque !!!
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
tu me le filera à l'occasion (ou bien si tu passes sur fère tu me le laisse devant chez mi ?)
bidou02- + membre techno +
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Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: après le coca voilà l'aspirine
je vous mettrais des photos demain soirle belge a écrit:Hier soir il ne pouvait voir correctement!bidou02 a écrit:rdomroy a écrit:hier soir j ai fais un ptit tour dans les essais derriers mais
la bande coca est plus en avance que les autres
et un peu plus haute .....
si non peu de maladie dans l'ensemble
je vois un un vert plus sous-tenu avec SMg....
moi jvois tjr rien, pourtant j'ai pris du vrai Coca, pwwaa l'arnaque !!!
au fait le bidou j ai le berelex(anti migraine a chamb)
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
labdev a écrit:peux on utiliser le coca sur toutes les céréales,luzerne et graminées. et le melanger avec n'inporte quel herbicide.
oui , mais sachant qu'il acidifie un peu , j' éviterais avec les sulfos
La grand estoille par sept jours bruslera,
Nuee fera deux soleils apparoir,
Le gros mastin toute nuict hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir. (octobre rouge)
je n' ai pas encore la date du prochain zimboum , je vous tiens au jus dès que j' ai des nouvelles (ASAP)
PatogaZ- + Admin +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
je vous mettrais des photos demain soir [/quote]
On attends avec impatience ton essais blé...
Perso j'ai essayé sur colza (anti graminé + 2 L coca + 0,15 Pyrèthre), je n'ai pas vu de différence notable que ce soit en terme de couleur, fleurisement, hauteur ou insecticide.
En même temps, la mesure de l'effet "insecticide" n'est pas facile donc je n'en tient pas compte.
2ème éléments, les terres ne sont en cultures que depuis 2 ans (avant friche d'une dizaine d'année) donc il y a certainement des rouages du sols pas encore dérouillé... => le premier qui me conseil 0,5 de "degrip'oil" dans le pulvé je l'envoi au goulague...
On attends avec impatience ton essais blé...
Perso j'ai essayé sur colza (anti graminé + 2 L coca + 0,15 Pyrèthre), je n'ai pas vu de différence notable que ce soit en terme de couleur, fleurisement, hauteur ou insecticide.
En même temps, la mesure de l'effet "insecticide" n'est pas facile donc je n'en tient pas compte.
2ème éléments, les terres ne sont en cultures que depuis 2 ans (avant friche d'une dizaine d'année) donc il y a certainement des rouages du sols pas encore dérouillé... => le premier qui me conseil 0,5 de "degrip'oil" dans le pulvé je l'envoi au goulague...
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
J'ai essayé le coca light chauffé sur cecidomyies lundi dernier, résultat très décevant (pissé dans un violon).
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Pas loin de Marly Gomont (02)
Re: après le coca voilà l'aspirine
vous avez essayé le cognac, ça aiderai les collègues à écouler leurs stocks.
et puis le coca c'est super pour les amerloques, et puis au niveau homologation, vous dites quoi en cas de contrôle de votre cuve sur la route???
et puis le coca c'est super pour les amerloques, et puis au niveau homologation, vous dites quoi en cas de contrôle de votre cuve sur la route???
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
moine a écrit:vous avez essayé le cognac, ça aiderai les collègues à écouler leurs stocks.
et puis le coca c'est super pour les amerloques, et puis au niveau homologation, vous dites quoi en cas de contrôle de votre cuve sur la route???
Moi je dit " trouver moi le texte qui interdit de mettre du coca dans le pulvé"
En France tout ce qui n' est pas écrit interdit est autorisé
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Re: après le coca voilà l'aspirine
lagaff3 a écrit:moine a écrit:vous avez essayé le cognac, ça aiderai les collègues à écouler leurs stocks.
et puis le coca c'est super pour les amerloques, et puis au niveau homologation, vous dites quoi en cas de contrôle de votre cuve sur la route???
Moi je dit " trouver moi le texte qui interdit de mettre du coca dans le pulvé"
En France tout ce qui n' est pas écrit interdit est autorisé
+1 BIEN VU !!!! moi je dirais la même chose... en Ukrainien.... Mince j'oublié, c'est quoi un "contrôle" déjà...
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
mais ce fut le cas avec les purins bio, n'est ce pas?
et je crois, bien qu'ils soient ennuyés avec ça non?
mais je peux me tromper
et je crois, bien qu'ils soient ennuyés avec ça non?
mais je peux me tromper
Invité- Invité
Re: après le coca voilà l'aspirine
lagaff3 a écrit:moine a écrit:vous avez essayé le cognac, ça aiderai les collègues à écouler leurs stocks.
et puis le coca c'est super pour les amerloques, et puis au niveau homologation, vous dites quoi en cas de contrôle de votre cuve sur la route???
Moi je dit " trouver moi le texte qui interdit de mettre du coca dans le pulvé"
En France tout ce qui n' est pas écrit interdit est autorisé
FAUX !!!
les phytos doivent avoir une AMM et les engrais une norme NFU
bidou02- + membre techno +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
lagaff3 a écrit:moine a écrit:vous avez essayé le cognac, ça aiderai les collègues à écouler leurs stocks.
et puis le coca c'est super pour les amerloques, et puis au niveau homologation, vous dites quoi en cas de contrôle de votre cuve sur la route???
Moi je dit " trouver moi le texte qui interdit de mettre du coca dans le pulvé"
En France tout ce qui n' est pas écrit interdit est autorisé
tout ce qui n'a pas d'amm est interdit sur culture!
cela dis, lors d'un contrôle a la pipette dans le tonneau, là ils savent en général ce qu'ils cherchent et cible a chaque fois une matière active bien précise, ils ne peuvent pas tout chercher sinon l'analyse coûterais beaucoup trop cher, ça marche pas comme dans les experts miami avec une super machine où tu met ton produit dedans et 15 secondes après ( ou 5 minutes si y a de la pub), dans tout le listing détaillé de tous les composants chimiques!!
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quelque part en moselle.....
Re: après le coca voilà l'aspirine
et l'eau, elle a l'amm ou le NFU
dgé- schtroumpf grognon du forum
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Re: après le coca voilà l'aspirine
dgé a écrit:et l'eau, elle a l'amm ou le NFU
+1dge que je sache l'amm et le nfu sont pour les phytos et les engrais , et le coca n'est ni un phyto ni un engrais .
lagaff3- + membre techno +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
bientot quand t'auras envi de pisser dans ton champs faudra PPF et cahier d'épendage
sarltpas- + membre techno +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
tout ce qui n'a pas d'amm est interdit sur culture!
cela dis, lors d'un contrôle a la pipette dans le tonneau, là ils savent en général ce qu'ils cherchent et cible a chaque fois une matière active bien précise, ils ne peuvent pas tout chercher sinon l'analyse coûterais beaucoup trop cher, ça marche pas comme dans les experts miami avec une super machine où tu met ton produit dedans et 15 secondes après ( ou 5 minutes si y a de la pub), dans tout le listing détaillé de tous les composants chimiques!!
Oui mais pour avoir fait un peu de labo j'ai souvenir qu'un test de présence de glucose (présent dans le coca normal) est très facile et très rapide à faire avec la liqueur de Fehling. Dilué dans une cuve, je ne sais s'il est aussi possible de le détecter avec ce même réactif mais je crains que oui
Chris35- + Membre Accro +
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Bassin rennais
Re: après le coca voilà l'aspirine
je reviens sur ce sujet voir ci les essais on été concluant, faut il sans procurer pour les fongis 2011 ??
tf76- + membre techno +
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Re: après le coca voilà l'aspirine
tf76 a écrit:je reviens sur ce sujet voir ci les essais on été concluant, faut il sans procurer pour les fongis 2011 ??
bonne question, viens de lire tout le sujet, des réponses les pros??
indo 3.6.3- + membre techno +
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