Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui .... jambes en l’air dans l’espace:

Des chercheurs canadiens affirment que l'apesanteur aurait des effets délétères sur les cellules du corps humain et sur les fonctions reproductives...

Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui fantasmaient sur une partie de jambes en l’air dans l’espace: selon une étude de l’université de Montréal publiée dans la revue scientifique Plos One, l’absence de gravité affecterait les fonctions reproductives, en particulier les organes sexuels masculins. L’étude a porté sur des plantes, mais ses conclusions pourraient s’appliquer également au corps humain.

Des tubes polliniques plus petits

«Comme lors de la reproduction humain, le "sperme" des plantes est amené jusqu’à l’œuf par un organe cylindrique, explique Anja Geitmann, biologiste et auteur de l’étude. Les transports intracellulaires sont très sensibles à toute perturbation, avec des conséquences majeures sur le fonctionnement des cellules.» Pour mieux connaître ces effets, les chercheurs ont utilisé du pollen, qui joue un rôle crucial dans la reproduction des plantes.

«Nous avons découvert que le trafic intercellulaire était compromis dans des conditions d’hypergravité, et qu’aussi bien la microgravité que l’hypergravité affectaient la construction des cellules naissantes», commente Youssef Chebli, co-auteur de l’étude. Ainsi, les tubes polliniques qui avaient été soumis à la microgravité, donc une situation de quasi-apesanteur, étaient beaucoup plus petits et grandissaient beaucoup moins vite que ceux qui étaient placés dans une situation de gravité normale ou accentuée.

Le développement de l’embryon perturbé

Moins de pollen en apesanteur, donc moins de reproduction de plantes, cela limitera la capacité des astronautes à faire pousser leurs fruits dans les capsules spatiales. Mais qu’en est-il de leur propre fertilité en orbite? «Des effets similaires sont susceptibles de se produire dans les cellules humaines», indiquent les chercheurs, selon lesquels les fonctions reproductives masculines et le développement des embryons pourraient être très perturbés.

Déjà en février 2011, un rapport de la Nasa indiquait que les rayons cosmiques frappant les navettes spatiales réduiraient la concentration des spermatozoïdes chez l'homme et stériliseraient sans doute un œuf fécondé. Les seules expériences de reproduction dans l’espace ont porté sur de petits mammifères et le seul couple à être parti en mission en 1991 n’a jamais révélé si l’apesanteur les avait inspiré.

Le premier bébé de l’espace n’est donc pas encore au programme, mais les recherches des biologistes canadiens pourraient être utiles pour améliorer la santé des astronautes. Ainsi, des «embouteillages» dans les échanges entre neurones pourraient être à l’origine de maladies comme Alzheimer, Parkinson ou de cancers. Anja Geitmann pense que la microgravité pourrait aussi expliquer des troubles cognitifs chez les astronautes de retour sur Terre

me voilà rassuré :
d'une: c'est pas demain que j'aurais les moyens de m'offrir une partie de jambes en l'air en apesanteur
et de deux : l'envie de procréation a définitivement quitté mon cerveau

jack77 a écrit:
et de deux : l'envie de procréation a définitivement quitté mon cerveau

Fais gaffe aux retours de flammes

pinocio a écrit:

jack77 a écrit:
et de deux : l'envie de procréation a définitivement quitté mon cerveau

Fais gaffe aux retours de flammes

réflexion faite : tout dépend qui fait le pompier