selon que l'on est riche ,et que l'on parle bien

il rachète le groupe Doux

mais pour la petite histoire:
Le 28 février 1989, le milliardaire Didier Calmels tue sa femme d’un coup de fusil suite à une dispute. L’homme d’affaire et propriétaire d’une écurie de F1 en association avec Gérard Larousse est écroué à la prison de Fresnes jusqu’à son procès d’assises, en mars 1990 soit un an après les faits et une instruction remarquablement courte.
Ses avocats, Pierre Jacquet et Georges Kiejman (qui défraiera ultérieurement la chronique en défendant la famille de Marie Trintignant contre Bertrand Cantat), plaident le crime passionnel et obtiennent les circonstances atténuantes. Le 9 mars 1990, Didier Calmels est condamné à 6 ans de réclusion pour meurtre et est transféré à la prison centrale de Melun. Le 15 avril 1991, il obtient la semi-liberté en semaine (ce qui lui permet de quitter sa cellule le matin pour la regagner le soir), et des permissions de sortie chaque week-end, du samedi matin au dimanche soir. Deux mesures sans précédent s’agissant d’un meurtrier.
Entre temps, l’un de ses avocats, Georges Kiejman est devenu ministre délégué à la justice. Dans son entourage, on reconnaît dans l’hebdomadaire le Point « Il est vrai que la situation de monsieur Calmels est relativement favorable et que le nombre de personnes condamnés pour assassinat qui peuvent bénéficier du même traitement est très faible… ». Traduction : même en cherchant bien, on n’en a trouvé aucun ! Commentaire d’un conseiller du ministre dans le même hebdomadaire : « C’est sûr que, si on est riche, que l’on présente bien et que l’on parle bien, on bénéficie d’une prime tout au long des cursus judiciaires et pénitentiaires ».

Le glaive et la balance.

Certains ont la balance qui penche de leur coté, d'autre on le glaive qu'ils prennent en pleine tronche