c'est beau le libéralisme !

Economies
Ce lait fera grandir votre portefeuille
Par Camille-Yihua Chen, le 9 février 2011
David Stevenson avec Camille-Yihua Chen

« Sur quelle classe d’actifs investir ? » Alors que, plombés par le risque souverain en Europe et par l’incertitude qui pèse sur l’économie américaine, les marchés boursiers peinent à renouer avec leurs niveaux d’avant crise, vous vous demandez, à juste titre, où placer votre argent.

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Oubliez les obligations d’Etats et les actions ! Sachez que, depuis fin juin, le S&P World Commodity Softs Index (WCSI) – l’indice des marchés internationaux des matières premières agricoles (softs en anglais) – a bondi de 38%. L’une d’entre elles mérite votre attention : le lait. En effet, le secteur des produits laitiers offre une belle opportunité d’investissement. N’attendez pas pour la saisir.

La hausse des prix agricoles dope le cours du lait
Souvenez-vous : à l’automne dernier, de mauvaises récoltes dues aux conditions climatiques catastrophiques s’étaient soldées par une flambée des prix agricoles. Les marchés s’inquiétaient en particulier de l’offre en provenance de Russie et d’Ukraine. Avec les problèmes de production, les prévisions de récolte ont été revues à la baisse, alors que la demande mondiale augmentait. Aux Etats-Unis – premier producteur et exportateur mondial de maïs –, le ministère de l’Agriculture (USDA) a tiré le signal d’alarme, déclarant que la production de maïs allait baisser de 4% d’ici à fin septembre 2011.

Les stocks américains de maïs devraient donc chuter à leur plus bas niveau depuis quinze ans. Ajoutez à cela la chute de 33% de l’indice WCSI entre janvier et mars 2010 et les capitaux spéculatifs (qui proviennent en partie de l’argent imprimé par la Banque centrale américaine dans le cadre du programme de quantitative easing) : les conditions sont réunies pour propulser les cours des softs à des sommets.

De gros gains potentiels pour peu de risques
C’est là que le lait entre en jeu. Le prix de ce soft a également plongé au cours des premiers mois de 2010, en raison d’une faible demande et d’une offre excédentaire. De février à mai derniers notamment, la production américaine a augmenté mois après mois, atteignant 7,71 millions de tonnes, soit son plus haut niveau depuis 2001, selon l’USDA. Or la nutrition des vaches laitières provient principalement des grains. Et la récente hausse des prix des grains se traduit tout simplement par une augmentation des prix agricoles et, par ricochet, par une réduction des marges pour les éleveurs. Pas étonnant que la production laitière américaine ait reculé de 5,6% dans les deux derniers mois.

Voilà donc « une formidable opportunité d’achat », estime Shawn Hackett, d’Hackett Financial Advisors. « [Le marché du lait] a été délaissé. Pourtant, il pourrait être l’un des plus gros bénéficiaires de la hausse du prix des grains. En misant sur le lait, l’investisseur pourra gagner beaucoup d’argent, mais avec une prise de risques limitée », déclare-t-il.

De ce côté-ci de l’Atlantique, les prix de vente aux enchères de lait s’en ressentent déjà : en octobre, ils ont ainsi enregistré, en Irlande du Nord, une impressionnante hausse moyenne de 12,5% par rapport à septembre. C’est ce qu’affirmait Joanne Pugh dans le Farmers Guardian.

Depuis, le prix du lait continue à monter, pour le plus grand bonheur d’une société que nous avons choisi de vous recommander.

"la vie financière, Money Week"

je cite !!
pour le plus grand bonheur d'une société que nous avons choisit de vous recommander!!!
il serait interessant de savoir laquelle ?
en tout cas tres interessant ton lien baba

Les prix des produits alimentaires ont fluctué depuis que le commerce a été "inventé", depuis qu'il y a des échanges, bien avant qu'il y ait des bourses!
A la base, c'est le déséquilibre offre - demande.

Quelques années avant la chute du mur, reçu au ministère de l'agriculture de la RDA, j'ai demandé à un fonctionnaire qui nous avait exposé le fonctionnement de leur agriculture, j'avais demandé "Comment est établi le prix de la côte de boeuf?". Réponse: "les prix ont été fixés en 1946, ils ne changent pas."
Les administrés ont eu envie de respirer un air libéral...

les couches sociales les plus basses n'y ont pas vu de mieux peut-être même du pire avec le recul

baba a écrit:les couches sociales les plus basses n'y ont pas vu de mieux peut-être même du pire avec le recul

cultilandes a plus de soucis pour le sommet que pour les basses couches

Il est vrai qu'en régime communiste, on n'avait, par principe, pas de couche sociale, ni haute ni basse... Nivellement par la bas.
Les pauvres de l'Est sont moins pauvres qu'avant, mais ils voient de plus près les plus riches qu'eux...

Cultilandes a écrit:Il est vrai qu'en régime communiste, on n'avait, par principe, pas de couche sociale, ni haute ni basse... Nivellement par la bas.
Les pauvres de l'Est sont moins pauvres qu'avant, mais ils voient de plus près les plus riches qu'eux...

les riches sont beaucoup plus riches qu avant

c est vrai partout sur la planete d ailleurs



au pays du liberalisme roi(le reve de cultilandes) :shock:

PV 53 a écrit:

Cultilandes a écrit:Il est vrai qu'en régime communiste, on n'avait, par principe, pas de couche sociale, ni haute ni basse... Nivellement par la bas.
Les pauvres de l'Est sont moins pauvres qu'avant, mais ils voient de plus près les plus riches qu'eux...

les riches sont beaucoup plus riches qu avant

c est vrai partout sur la planete d ailleurs



au pays du liberalisme roi(le reve de cultilandes) :shock:

c est aux Etats Unis ce discours car je connais un pays qui a le meme probleme je crois !!!!

Les gens de l'Est ont tellement envie de revenir au temps du paradis communiste qu'ils n'élisent plus de communistes.
Baba va nous expliquer pourquoi.

J'aime bien les mecs qui ouvrent un fil mais n'en assurent pas le service après vente...