lisez vous comprendrez l avenir europeen !!!!

par **carlo s** Mer 10 Mar - 8:20

http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2010/03/10/article_barroso-si-nous-remettons-en-cause-le-m.shtml

barnier ..... :réfléchi

par **cornol** Mer 10 Mar - 8:33

nous avons du soucis à nous faire lisez vous comprendrez l avenir europeen !!!! Kopfschuettel

par **Le Mecreant** Mer 10 Mar - 9:11

Barroso: on fait le pari de l'ouverture... mais c'est nous qui payons la mise...

A part ça, on voit bine l'hypocrisie des états...

Si on a besoin de rien, on sait sur qui compter

par **camito** Mer 10 Mar - 9:43

Historique

lundi 2 juin 2008

L’agriculture est le secteur qui a connu le plus fort développement en Europe au cours de ces 40 dernières années (1). Les progrès extraordinaires des techniques, dont la mécanisation du travail agricole, ont permis cette évolution considérable. Il en résulta un sentiment d’abondance, de sécurité, une chute des prix de l’alimentation (le « panier de la ménagère » est passé de 45 % à 15 % des dépenses d’un budget familial moyen) et une importante migration de population des campagnes vers les villes. Pour la première fois dans l’histoire, des hommes libérés du souci de se procurer leur nourriture, purent consacrer une grande part de leur temps et de leurs ressources à d’autres activités. Les générations actuelles sont de moins en moins en contact avec les réalités concrètes de l’agriculture. L’industrie agroalimentaire qui transforme aujourd’hui la plupart des produits agricoles de base contribue également de façon importante à cette distanciation qui s’établit progressivement entre les fruits de la terre et les aliments consommés.

Il n’est donc pas surprenant qu’au début des années 90 certains responsables aient pu considérer que l’agriculture était devenue une activité industrielle et ne devait plus être traitée comme un secteur à part et faire l’objet d’une politique particulière. A leurs yeux les denrées agricoles devenaient des matières premières comme les autres et ne pouvaient donc plus échapper aux lois du GATT puis de l’OMC. C’est ainsi que la PAC fut bouleversée en 1992 pour permettre l’entrée de l’agriculture dans le GATT dès 1993.

(1) En 1957 avec 200 quintaux de blé à 5,64€/q on pouvait acheter une voiture neuve, aujourd’hui il faut environ 1 470 q à 160 €. Au début des années 60 on échangeait 1, 3 kg de blé contre 1 kg de pain. En 2008 le prix du kg de pain correspond à plus de 21 kg de blé !

Nous avons créé la CR (Coordination Rurale : syndicat agricole représentatif) fin 1991 pour dénoncer ces erreurs et essayer d’empêcher la mise en place de cette PAC 92 et la mondialisation de l’agriculture dont nous avions prévu les conséquences. En 1993 les artistes obtinrent une « exception culturelle » au GATT.

En France, l’agriculture fait partie intégrante de notre patrimoine culturel depuis des millénaires et ce n’est pas un hasard si le mot culture concerne à la fois la terre et l’esprit. C’est pourquoi le 7 décembre 1993 au théâtre de la Mutualité à Paris, lors d’un colloque international intitulé : « Pour que vivent nos cultures : non au GATT » – que nous avions organisé avec Teddy Goldsmith et Agnès Bertrand, au cours duquel intervinrent le Docteur Vandana Shiva (Inde), Alberto Viscara (Mexique), Lori Wallack (USA), Paul Lannoye (Belgique), Max Gallo, Jack Lang et Serge Grass – je revendiquais pour la première fois une « exception agriculturelle » au GATT. A cette époque la censure exercée par la « pensée unique » était si étouffante que « l’appel de Paris » lancé contre la mondialisation à la fin de cette manifestation n’eut pas le moindre écho dans les médias ! …

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