Analyse gratuite de la qualité de pulvérisation

Le ministère de l’Agriculture de l’Australie Occidentale aide les agriculteurs à optimiser leur pulvérisation en combinant papier hydrosensible et appli sur smartphone. Des start-ups françaises se montrent intéressées pour développer une offre équivalente.


Les phytos coûtent cher, très cher même en Australie, qui importe la plupart des produits. C’est particulièrement vrai pour la province isolée d’Australie Occidentale, qui est pourtant une région agricole importante grâce à son climat plus favorable que dans le reste du pays. Afin d’aider les agriculteurs à avoir une utilisation plus efficace des phytos, et ainsi réduire le coût des traitements, le ministère de l’Agriculture d’Australie Occidentale a créé l’application SnapCard.

Analyser les papiers hydrosensibles

Pour utiliser cette application, les agriculteurs doivent employer des papiers hydrosensibles qui recueillent les gouttelettes pulvérisées. Ils prennent ensuite ces papiers en photo avec l’application et renseignent les différents paramètres du traitement (culture, type de produit, hygrométrie, vent, etc.).
L’application leur indique alors automatiquement la couverture idéale pour ce traitement et la couverture réelle du pulvérisateur. À l’agriculteur d’ajuster ensuite ses réglages, voire son type de buse, pour se rapprocher des valeurs optimales. Cette solution est pour le moment accessible aux seuls agriculteurs australiens mais des start-ups françaises se montrent intéressées pour développer une offre équivalente.

C'est intéressant ce sujet.
Pas plus de détails sur ce qui se fait chez les kangourous?
Un lien?

L’application leur indique alors automatiquement la couverture idéale pour ce traitement et la couverture réelle du pulvérisateur. À l’agriculteur d’ajuster ensuite ses réglages, voire son type de buse, pour se rapprocher des valeurs optimales. Cette solution est pour le moment accessible aux seuls agriculteurs australiens mais des start-ups françaises se montrent intéressées pour développer une offre équivalente.

Le pragmatisme australien vs le dogmatisme Français.....

Je vais me faire l'avocat du diable, mais sommes-nous nuls à ce point en France concernant la qualité de notre pulvérisation pour avoir encore besoin de payer une fois de plus des entreprises qui gravitent "grassement" autour de nous pour nous montrer comment nous devons travailler?

Vous allez me dire: "c'est gratuit"...

J'ai jamais vu beaucoup de choses gratuites en france...le gratuit, tu le paye quelque part.

T as des pulves en ferme qui tapent 6-8000 ha par an conduit par un salarié, la qualité de pulvérisation passe loin des attentes.....

Tu parles d un interet. Ils ne passent rien en ble ni orge. Un traitement sur lupin. Et un desherbage sur prairie.

Les pulves sont sur des mini amions ouj tirés via le pick up.

jb80 a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable, mais sommes-nous nuls à ce point en France concernant la qualité de notre pulvérisation pour avoir encore besoin de payer une fois de plus des entreprises qui gravitent "grassement" autour de nous pour nous montrer comment nous devons travailler?

D'accord avec toi, entendu Théodore Leeb avouait que les agriculteurs français était très en avance sur les Allemands par exemple à ce niveau là, eux traitent encore beaucoup toute la journée.

Et avec beaucoup d'eau.
C'est quand même bizarre.
Il y a 10 ans, on a été sollicité pour faire du traitement en Allemagne avec tracteur enjambeur contre la chrysomèle.
Obligation de traiter à 200 l et buses anti-dérive.
L'équivalent de la CA, a posé des papiers hydrosensibles pour comparer les qualités de traitement.
En France,pour le même travail, l'administration nous obligeait à avoir des gps pour pouvoir vérifier si tout était traité.
Qui est en avance?

Les hollandais en production d oignon demande à une ETA du coin de passer à 500l ha

fergie62 a écrit:Les hollandais en production d oignon demande à une ETA du coin de passer à 500l ha

voir 1000l/ha