intercereales ??

suite à notre manif nous avons obtunu un poste à intercereales et les infos commence à sortir !
que je partage avec vous
en fait la regulation tant pronné par la CR se fait  .....mais au profit des utilisateurs pas pour les producteurs !

http://m.franceagrimer.fr/fam_tablet/content/download/58618/569401/file/pres_conj_CSC_12dec18.pdf

Ci dessus le lien d’un document qui nous a été présenté en conseil céréales. Il y a une mine de chiffres intéressants.

Cette année nous allons importer environ 1 million de tonnes de maïs en France, à 90 % d’Ukraine. Quel impact ont ces importations sur le revenu des céréaliers français ?

Ce million de tonne est acheté à 30€/t de moins que le prix du blé, cela représente donc déjà une économie nette directe de 30 M€ pour des sociétés comme Roquette et Soufflet, montant qui aurait dû tomber dans la poche des paysans français.

La présence de maïs ukrainien en France ou dans les pays voisins comme l’Espagne ou les Pays Bas est responsable du différentiel de prix que nous avons cette année entre le blé et le maïs. Ceci pèse sur l’ensemble de la collecte française de maïs, soit 10,4 Mt qui se retrouvent payés aux producteurs à 30 € de moins que prévu, soit une perte de 312 M€.

Coté blé, l’effet est non négligeable. Le million de tonnes de maïs importé, par voie de substitution oblige à exporter sur le marché mondial 1 Mt de blé de plus. Mais le différentiel de prix entre blé et maïs pèse encore plus sur l’ensemble de la récolte de blé. On peut estimer ce préjudice à, au minimum, 10 €/t. Pour une collecte française de 31,2 Mt de blé en 2018, cela fait à nouveau un manque à gagner de 312 M€ pour les céréaliers.

Nous obtenons donc un impact total s’élevant à 654 M€. Sachant que la sole française blé + maïs fait environ 6,5 M d’hectare, le préjudice est de 100 € par hectare, soit pour une exploitation de 100 ha,  10 000 € !

Il suffirait de remettre un peu d’ordre sur les marchés pour que notre métier redevienne rentable. Malheureusement l’égoïsme de certains acheteurs privés ou coopératifs ruine notre profession et les pouvoirs publics, devenus incompétents, s’en foutent.
Cordialement. 
Nicolas JAQUET

bin oui, ils achètent au moins cher, rien à foutre du français, là où faudrait gueuler, c'est la marge qu'ils font entre la maïs importé et l'aliment du bétail à l'eleveur, les 30 €/tonne ne sont pas retrouvées au bout je pari 

ça fait quand même plaisir de voir qu'on y est pas allé  pour rien   (même si ,pour l'instant, ça ne change pas grand chose)

et la preference communautaire ???

on va nous mettre une taxe antidumping sur la N39  et là ????


préférence communautaire (n.)
1.Traitement de faveur accordé aux marchandises produites dans la Communauté européenne, visant à encourager un État membre à s'approvisionner auprès de ses partenaires plutôt que sur le marché mondial.

c'est plus dans les cartons, ni dans la constitutions, ils s'en contrefoutent royalement, on doit l'oublier aussi

egoisme de certains acheteurs privés ou coops : c'est là qu'il faudrait y voir + clair

Eqoisme de certains acheteurs?? 
Lorsque vous avez la possibilité d'acheter vos engrais ou quoi que ce soit d'autre moins cher que là où vous les achetiez d'habitude, vous faites quoi????
Ne reprochez pas aux autres ce que vous ne vous interdisez pas de faire vous même. Et n'oubliez pas que coop ou négoces sont soumis à une concurrence féroce et qu'ils n'ont pas toujours le choix.
Il n'y a pas d'autre solution à ce problème que des barrières douanières hermétiques ce qui entrainerait la même chose en rétorsion de la part de nos acheteur étrangers actuels.

+1 daniel

daniel89 a écrit:Eqoisme de certains acheteurs?? 
Lorsque vous avez la possibilité d'acheter vos engrais ou quoi que ce soit d'autre moins cher que là où vous les achetiez d'habitude, vous faites quoi????
Ne reprochez pas aux autres ce que vous ne vous interdisez pas de faire vous même. Et n'oubliez pas que coop ou négoces sont soumis à une concurrence féroce et qu'ils n'ont pas toujours le choix.
Il n'y a pas d'autre solution à ce problème que des barrières douanières hermétiques ce qui entrainerait la même chose en rétorsion de la part de nos acheteur étrangers actuels.

et le patriotisme economique de ces grand groupe toujours en quete de subventions et allegement de charge bien française !

Roquette on les connait.... 

Les investissements sont bien subventionnés (chantage aux emplois). Par contre payer correctement leur producteurs et acheter français ils oublient 

sibalo a écrit:Roquette on les connait.... 

Les investissements sont bien subventionnés (chantage aux emplois). Par contre payer correctement leur producteurs et acheter français ils oublient 

les poches de sucre medicale fabriqué avec du mais OGM ......
https://fr.roquette.com/espace-media/ressources/catalogue-produits-pharma/

Faites confiance à Roquette pour des solutions biopharmaceutiques de haute qualité avec le Dextrose Anhydre Biopharma et le Dextrose Monohydrate LYCADEX Biopharma.

et oui l ennemi et de nos rangs ! 

fernand a écrit:une info qui vient de sortir, j'espère ne pas "trahir" en la divulgant":

A intercéréales, ils travaillent sur la durabilité de notre filière dans le cadre des demandes gouvernementales suite aux ÉGA.  Pour la production ils n’ont défini que 3 indicateurs qui sont nuls et orientés : - proportion d’agriculteur qui a souscrit une assurance récolte, - proportion d’agriculteur qui utilise un OAD. - teneur en protéines du blé tendre. Vous avez compris, l‘objectif est de faire rentrer les agriculteurs dans un même moule en leur vendant de l’assurance, du conseil et en formatant la production pour l’export. Ils ne changeront pas.

on avait bien compris : il faut arroser autour pour pouvoir faire le même travail

avec une présidente de la FNSEA qui est elle-même arrosée (5000 €/mois, soit 60 000€/an) par pacifica/crédit agricole, nous comprenons tous l'empressement pour soutenir l'assurance récolte, surtout si elle pouvait devenir obligatoire!

fernand a écrit:avec une présidente de la FNSEA qui est elle-même arrosée (5000 €/mois, soit 60 000€/an) par pacifica/crédit agricole, nous comprenons tous l'empressement pour soutenir l'assurance récolte, surtout si elle pouvait devenir obligatoire!

faut y croire ?

fernand a écrit:une info qui vient de sortir, j'espère ne pas "trahir" en la divulgant":

A intercéréales, ils travaillent sur la durabilité de notre filière dans le cadre des demandes gouvernementales suite aux ÉGA.  Pour la production ils n’ont défini que 3 indicateurs qui sont nuls et orientés : - proportion d’agriculteur qui a souscrit une assurance récolte, - proportion d’agriculteur qui utilise un OAD. - teneur en protéines du blé tendre. Vous avez compris, l‘objectif est de faire rentrer les agriculteurs dans un même moule en leur vendant de l’assurance, du conseil et en formatant la production pour l’export. Ils ne changeront pas.

Ca ne m'étonne pas. Comme on n'a pas grand chose à mettre dans la case "durabilité", vu que le concept est fumeux, on remplit avec des conneries.

Béret vert a écrit:

fernand a écrit:une info qui vient de sortir, j'espère ne pas "trahir" en la divulgant":

A intercéréales, ils travaillent sur la durabilité de notre filière dans le cadre des demandes gouvernementales suite aux ÉGA.  Pour la production ils n’ont défini que 3 indicateurs qui sont nuls et orientés : - proportion d’agriculteur qui a souscrit une assurance récolte, - proportion d’agriculteur qui utilise un OAD. - teneur en protéines du blé tendre. Vous avez compris, l‘objectif est de faire rentrer les agriculteurs dans un même moule en leur vendant de l’assurance, du conseil et en formatant la production pour l’export. Ils ne changeront pas.

Ca ne m'étonne pas. Comme on n'a pas grand chose à mettre dans la case "durabilité", vu que le concept est fumeux, on remplit avec des conneries.

vu la 6ème directive nitrates le troisième paragraphe est déjà touché coulé , mais ils pensent que le premier servira à justifier d' apports azotés importants

encore une fois on est dans la charcuterie halal

M'en vais mettre des moutons et de l'herbe au moins on me cassera plus les couilles avec la durabilité. Je me laisserai pousser les cheveux pour avoir l'air ecolo 

sibalo a écrit:M'en vais mettre des moutons et de l'herbe au moins on me cassera plus les couilles avec la durabilité. Je me laisserai pousser les cheveux pour avoir l'air ecolo 

oublie pas la cigarette qui fait rigoler

j'en ai 100 t a la baraque           

MICHMUCH a écrit:j'en ai 100 t a la baraque           

ta oublié le THC

carlo s a écrit:

MICHMUCH a écrit:j'en ai 100 t a la baraque           

ta oublié le THC

ah bon      

texte qui confirme notre humeur ...

https://www.coordinationrurale.fr/tragedie-lagonie-programmee-de-lagriculture-humaniste-non-financiarisee/?fbclid=IwAR30iAfL4fQRyDZIlmIn-IR843G5ImV1Sgz3usy_P-CNKkMB_QO2CpMNv_0

l'agpb tient son congres dans l'oise
http://agpb.fr/
le gratin des céréaliers
qui paye ?

Le traiteur ?   Bah je crois que c'est Mr PINTA 

Intercéréales a un projet d’évolution et a délégué ce travail au cabinet de conseil CMI. Concernant les mouvements de grève, les forces de l’ordre sont intervenues à Lorient pour laisser charger les camions de tourteaux importés et il n’y a pas eu de retard de chargement des bateaux pour l’export. Sur le territoire national, le transport des grains se fait à 80 % en camion, 14 % en péniche et 6 % en ferroviaire.
Au sujet de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), l’Afnor a prévu d’auditer la filière en septembre. L’objectif serait d’imposer un socle commun HVE 2 à l’ensemble de la filière.
Le président de l’association Contrat de solutions veut qu’elle devienne le lieu d’échange sur la problématique de l’alternative aux pesticides. Le conseil d’administration vote une enveloppe de 5 000 € pour le Contrat de solutions. La CR fait remarquer que ce contrat, c’est faire du neuf avec du vieux et que l’adresse de l’association est celle de la FNSEA.
Quant à la mutagenèse, les industriels sont inquiets que certains produits de transformation soient classés OGM. La majorité des participants se plaint des freins face à toute innovation. La CR ajoute que l’on ne s’en prend toujours qu’aux productions nationales sans émettre aucune contrainte contre les importations de tourteaux d’Ukraine qui ne devraient plus exister si l’article 44 était appliqué.