Gestion des risques La Coordination rurale en faveur d’une assurance publique

La Coordination rurale et France Grandes Cultures se sont positionnés en faveur d’un régime public d’assurance et de gestion des risques en agriculture, comme l’a proposé le député André Chassaigne (GDR).

Le système assurantiel de type privé est inadapté » pour indemniser les pertes agricoles engendrées par un événement climatique, environnemental ou sanitaire tel que le Covid-19, jugent les syndicats Coordination rurale et France Grandes Cultures.

Un système privé qui s’essouffle

Le député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, président du groupe de la gauche démocrate et républicaine, déposait le 7 avril 2020 à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour instaurer un régime public d’assurance et de gestion des risques en agriculture.
Une proposition qui « répond aux préoccupations de la CR et de la FGC », écrit la Coordination rurale. Celle-ci tombe également à point nommé alors que le syndicat explique avoir participé récemment aux groupes de travail ministériels pour réfléchir aux moyens de soutien au développement des assurances privées.

qu'est ce qu'ils en pensent avec le recul les gens qui de loin ont un avis sur le tt des fossés?

Pour donner quelques explications: la CR souhaite à tous prix éviter aux agriculteurs de tomber sous la dépendance d'assurances privees obligatoires. Nous avons prouvé et calculé depuis longtemps qu'aucun système assurantiel n'était capable de répondre financièrement aux besoins des agriculteurs (crises climatiques et chute des cours).
Nous n'avons pas changé d'avis, plutôt que des assurances, il est préférable d'aider les agriculteurs à investir dans tout ce qui peut éviter les accidents climatiques et economiques: irrigation, stockage à la ferme, outils de régulation des production, etc... mais la proposition qui est faite ici est interessante: un système d'assurance publique avec une contribution plus large que celle des agriculteurs car les accidents climatiques  et autres ne sont pas de la faute des agriculteurs.