Et ce sont les agriculteurs les pollueurs ? Bravo pour l'exemple...

Alors que nous sommes sans cesse pointés du doigt et sanctionnés pour les pollutions "diffuses" (comprendre traces infimes et inévitables de produits autorisés à la vente et utilisés à bon escient) issues de nos activités de production, les services de l'Etat se permettent de faire tout et n'importe quoi, pour preuve l'article qui suit :

La Montagne 18/07/13
 

Je cite, afin de garder une trace ici :

"Alors que le festival d’aquarelle bat son plein à Brioude, la présence de peinture routière dans le réseau des eaux pluviales et dans l’Allier font désordre. Deux plaintes contre X ont été déposées.

« Lundi 8 juillet au matin, je suis venu pêcher au bord de l’Allier, et lorsque j’ai vu l’état de l’eau, blanche comme du lait, j’ai immédiatement prévenu la gendarmerie qui a fait procéder à un relevé d’échantillon », s’exclame Jean Vernat, président de l’Association de pêche locale.

Pointée du doigt, dans l’attente des résultats des prélèvements, la station d’épuration a été mise hors de cause dès le lendemain, mardi 9 juillet. C’est une nouvelle alerte, le jeudi 11 juillet en fin de journée, qui a relancé les débats.

Suivre les traces de peintures

« Assisté de la gendarmerie, nous avons remonté le réseau pour trouver l’origine du rejet. C’était très simple, il suffisait de suivre la trace de peinture… », ironise le salarié. C’est donc avec une facilité déconcertante, en remontant les traits blanchâtres imprimés sur le fond des conduites, que les enquêteurs ont abouti sur le regard de branchement situé en limite de propriété du 29, rue Guyenemer. Là où est installée la Dir (Direction interdépartementale des routes), spécialisée dans le marquage au sol de la signalisation… Et intervenue quelques jours plus tôt sur la localité.

"Pas d’affolement notre peinture détient un écolabel?" (Dominique Boche, responsable de la Dir)

Les analyses de l’eau prélevée le 8 juillet ont livré leurs premiers résultats, mercredi. Selon le laboratoire de Valence : « Un taux de Tac (titre alcali métrique complet) quinze fois supérieure à la normale a été décelé ». L’un des composants présents dans la peinture routière a donc été formellement identifié.

Face à ces nouveaux éléments accusateurs, Dominique Boche, responsable de la Dir, minimise l’incident : « Une enquête interne est en cours. Mais pas d’affolement notre peinture détient un écolabel?! ». Une réaction qui fait bondir un proche de l’enquête : « Un écolabel pour le personnel qui la manipule, pas pour celui qui nage dedans?! Les bidons mentionnent la toxicité de ce produit?! ».

Deux plaintes contre X

Au-delà du préjudice environnemental évident, un lourd silence entoure cette possible responsabilité d’un service de l’État. Dans l’attente de la communication officielle sur les résultats de l’enquête, la mairie de Brioude et son syndicat des eaux ont déposé deux plaintes contre X.

Une procédure qui, une fois les responsabilités identifiées, devrait permettre aux deux plaignants de se voir rembourser une facture d’environ 15.000 euros, de la société Valvert, spécialisée dans le nettoyage et le traitement des résidus, intervenue mercredi matin."

 

Juste HONTEUX!!   

      et chez nous on nous em........e pour des broutilles si le bidon est mal rangé dans le local phyto