Témoignages sur le métier

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/meme-moi-je-ne-sais-pas-si-je-serai-agriculteur-toute-ma-vie_1712222.html

c'est une charolaise sur la photo

la démotivation du métier est dans toutes les bouches ...............de l'éleveur au céréalier !!!
un ami vient de jeter l'éponge à 50 ans............marre du boulot , des contraintes , des emmerdes dans les champs , bref un DEGOUT TOTAL DU METIER !!!!!!!!!!

M 201 a écrit:la démotivation du métier est dans toutes les bouches ...............de l'éleveur au céréalier !!!
un ami vient de jeter l'éponge à 50 ans............marre du boulot , des contraintes , des emmerdes dans les champs , bref un DEGOUT TOTAL DU METIER !!!!!!!!!!

décision qui n'a pas due être facile à prendre...mais vaut mieux un changement de vie plutôt que de supprimer la sienne quand on a plus la force de "supporter" les diverses et multiples contraintes que sont les votres...

Ce n'est pas nouveau, qui ne se souvient pas d'un agri disant qu'il ne voudrait pas que son fils reprenne et ensuite il était content de la reprise de fils ? Aujourd'hui tout le monde se plaint en croyant que le métier d'à côté est plus beau. Ceux qui ne savent pas apprécier les bons côtés de notre métier, eh bien, changer devenez fonctionnaire, politicien, commerçant etc... Vous allez vite vous apercevoir que ce n'est pas si mal chez soi à la ferme même si on doit travailler.

Dixit un directeur d'école d'agriculture
C' est les parents agriculteurs qui poussent leurs enfants a ne pas être agriculteur

Sylv57 a écrit:Ce n'est pas nouveau, qui ne se souvient pas d'un agri disant qu'il ne voudrait pas que son fils reprenne et ensuite il était content de la reprise de fils ? Aujourd'hui tout le monde se plaint en croyant que le métier d'à côté est plus beau. Ceux qui ne savent pas apprécier les bons côtés de notre métier, eh bien, changer devenez fonctionnaire, politicien, commerçant etc... Vous allez vite vous apercevoir que ce n'est pas si mal chez soi à la ferme même si on doit travailler.

Tous les cas sont ds la nature.un copain d'école qui était agri laitier est devenu technico ds une coop.
Et bien, plusieurs années plus tard, vraiment aucun regret.les vaches ne lui manquent pas!!!

Vous croyez que l herbe est meilleur chez les autres.....

moi ,mes parents avaient la ferme et j'y travaillé étant jeune avant de partir sur les routes en industrie (pendant 18ans), puis lorsqu'ils ont arrêtés je suis revenu reprendre l'exploitation
je peu dire que ce soit à une place ou l'autre, il y a des inconvénients

Moi quand je cherchait à m'installer j'avais rencontrer un vieux cousin berger qui me disait "fuis les montagne elles vont t'user, tu va rien gagner, au pire va en plaine ou fait toi embaucher à la poste ou à l’hôpital si tu veux vivre au village."
Je n'ai pas suivit son conseil et je ne regrette vraiment pas^^ quand je vois ma qualité de vie et celle de mes amis qui gagnent plus que moi et bien je changerais pas ma place contre la leur!
Le vieux il avait pas choisi son métier, seul fils d'une famille de bergers depuis des siècles il avait été obligé de reprendre.
Quand c'est un choix de vie, même si bien sur c'est pas toujours rose, je trouve que c'est quand même le plus beau métier du monde, on est libre souvent obligé de se remettre en question et on a (pour la plupart d'entre nous) que du beau autour de nous. Ça fait un peut con de dire ça mais franchement ça joue, faut tester de vivre dans un appart minuscule avec vue sur la fenêtre du voisin d'en face et les bagnoles qui défilent dans la rue pour s'en rendre compte.
Ça m'aura au moins servi à comprendre ça de faire des études en ville

j ai bosser comme ouvrier agricole puis comme chauffeur pendant 10 ans en poids lourds et j ai repris a l arret du gaec pour retraite .........c est pas facile tous les jours ca cest clair mais beaucoup d agri ne savent pas comment ca se passe en dehors de leur exploitaton

le belge a écrit:Vous croyez que l herbe est meilleur chez les autres.....

je ne sais pas si elle est meilleur chez les autres mais j'en connais quelques un qui comme moi ont arrêtè tout quand moi j'ai arrêté le lait et je peux vous dire que 3 ans après ils sont heureux d'être salarié! Moins de souci et 35 heures/semaine et des vacances don ils avaient oubliée que ça excitait! Moi aussi j'ai arrêté le lait et je n'ai pas peur de dire que ce fut la plus belle décision que j'ai pu prendre en 30 ans activité. Avec du recul, j'ai surement fais des erreurs mais je ne regrette rien même si je suis aujourd'hui tenu par la banque jusqu'à 60 ans mais pas avec la pression d'un jeune qui démarre, j'ai fais un transfert de fond dans la volaille en vendant les vl et quelque matériel spécifique.  Quand tu te lèves et que vas travailler à contre cœur, il est grand temps de chercher la sortie! Certes quand on approche des 50 ans et aller salarié comme ils l'ont fait cela ne doit pas être facile, mais eux semble épanoui aujourd'hui!

merci pour vos partages...dite moi, pour les uns comme pour les autres, le fait d'arrêter d'exploiter, ce serait un échec ?

non , pas un échec pour ma part .j'ai arreté il y a 2 ans , je bosse dans une scierie , pas facile tous les jours , mais je ne regrette rien . d'ailleurs , je ne regarde pas derriere moi , et je comprend ceux qui sont passionnés par leur métier .
beaucoup de contraintes pour le lait , ma compagne est agricultrice , en gaec avec sa sœur , pas facile tous les jours
entre le boulot , les coups de mains , le jardin , les poules , le jus de pommes , je ne m'ennuie pas le moins du monde

c'est le fait de nous culpabiliser qui nous rend dingues,
la suspicion partout et sur tout,
on nous fait payer plein pot tout et dans les 2 sens du terme
et pourtant ya que le paysan qui sait encore gerer un "budget" (du moins ce qu'il en reste)

boub55 a écrit:j ai bosser comme ouvrier agricole puis comme chauffeur pendant 10 ans en poids lourds et j ai repris a l arret du gaec pour retraite .........c est pas facile tous les jours ca cest clair mais beaucoup d agri ne savent pas comment ca se passe en dehors de leur exploitaton

+100
j'ai travaillé 10 ans dans un bureau en tant que dessinateur industriel,puis j'ai pris la suite des parents
Je n'aurai pas pu faire toute ma carrière dans un bureau
Un agri a une certaine liberté......que l'on paye très cher

Certil a écrit:

boub55 a écrit:j ai bosser comme ouvrier agricole puis comme chauffeur pendant 10 ans en poids lourds et j ai repris a l arret du gaec pour retraite .........c est pas facile tous les jours ca cest clair mais beaucoup d agri ne savent pas comment ca se passe en dehors de leur exploitaton

+100
j'ai travaillé 10 ans dans un bureau en tant que dessinateur industriel,puis j'ai pris la suite des parents
Je n'aurai pas pu faire toute ma carrière dans un bureau
Un agri a une certaine liberté......que l'on paye très cher

Bien souvent, il est vrai qu'on imagine le boulot des autres bien plus gratifiant, moins stressant, plus valorisant.
Quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit qu'on a aussi de bons moments dans ce métier.
Je formulerais la question de la vision de notre métier différemment à la comparaison avec d'autres boulots, je demanderais :
"si demain vous deviez choisir un autre boulot, lequel vous choisiriez ?"

Isangie a écrit:merci pour vos partages...dite moi, pour les uns comme pour les autres, le fait d'arrêter d'exploiter, ce serait un échec ?

Un véritable échec pour moi.
J'ai tout fait pour être la aujourd'hui. J'ai demandé des sacrifices a ma femme, pour construire qq chose de durable et transmissible.
Pour mon grand bonheur, elle m a fait confiance et a accepté : 124 :

Pense à l'en remercier alors hein !

Isangie a écrit:merci pour vos partages...dite moi, pour les uns comme pour les autres, le fait d'arrêter d'exploiter, ce serait un échec ?

Envisager l'échec, c'est l'attirer  

Tu saisis le truc?

Isangie a écrit:merci pour vos partages...dite moi, pour les uns comme pour les autres, le fait d'arrêter d'exploiter, ce serait un échec ?

c'est clair que pour moi ce serait un échec !!!!

moi je gagner bien ma vie maçonerie, mécanique et autres magouille depuis que je suis agris et bien je suis pauvre !! on vie sur le salaire de madame et c'est pas tous les jours rose je sais pas si je vais continuer longtemps

Isangie a écrit:merci pour vos partages...dite moi, pour les uns comme pour les autres, le fait d'arrêter d'exploiter, ce serait un échec ?

tu ne peux pas comprendre isangie , la terre , c' est pas une histoire de fric , c' est une histoire d' Amour , mais il faut quand même payer les études des enfants et apporter un peu de bien être à nos épouses
Là pour la plupart , l' échéance est en mois voir en semaines , il faut trancher , et c' est très dur

Isangie a écrit:merci pour vos partages...dite moi, pour les uns comme pour les autres, le fait d'arrêter d'exploiter, ce serait un échec ?

Pour moi oui,clairement
Je ne pense pas que je le supporterais...

oui et non

vi...je conçois tout à fait la difficulté de prendre une telle décision de par mon job mais ce qui me "chiffonne" un peu c'est que l'ai le sentiment que certains ont tendance à essayer jusqu'au bout...justement par rapport à leur famille...sans forcément évoquer la probabilité d'une reconversion...par "peur"? "honte" ? du regard qu'elle pourrait porter?...alors que cela n'est pas synonyme d'échec étant donné qu'on ne leur laisse pas le choix étant donné le contexte actuel...
humainement, psychologiquement c'est très difficile à gérer de savoir que l'on va dans mur sans pour autant changer de direction...

Isangie a écrit:vi...je conçois tout à fait la difficulté de prendre une telle décision de par mon job mais ce qui me "chiffonne" un peu c'est que l'ai le sentiment que certains ont tendance à essayer jusqu'au bout...justement par rapport à leur famille...sans forcément évoquer la probabilité d'une reconversion...par "peur"? "honte" ? du regard qu'elle pourrait porter?...alors que cela n'est pas synonyme d'échec étant donné qu'on ne leur laisse pas le choix étant donné le contexte actuel...
humainement, psychologiquement c'est très difficile à gérer de savoir que l'on va dans mur sans pour autant changer de direction...

te dire que tu as échoué alors que les générations qui t'ont précédé ont réussi
et je pense que transmettre une exploitation à son fils aujourd'hui en lui expliquant qu'il faudra vivre avec 1000 euros / mois ?????????????

Isangie a écrit:vi...je conçois tout à fait la difficulté de prendre une telle décision de par mon job mais ce qui me "chiffonne" un peu c'est que l'ai le sentiment que certains ont tendance à essayer jusqu'au bout...justement par rapport à leur famille...sans forcément évoquer la probabilité d'une reconversion...par "peur"? "honte" ? du regard qu'elle pourrait porter?...alors que cela n'est pas synonyme d'échec étant donné qu'on ne leur laisse pas le choix étant donné le contexte actuel...
humainement, psychologiquement c'est très difficile à gérer de savoir que l'on va dans mur sans pour autant changer de direction...

comment tu peux savoir ou tu va aujourd'hui tu perd de l'argent et peut-être dans 6mois se sera l'inverse !! les agris veulent de la stabilité un prix fixe ou presque et surtout rémunérateur , actuellement c'est l'agriculture Française qui va au mur et le mur il est solide !! marre des primes, marre des normes et surtout marre d'être incompris et de bosser pour rien .

Pour moi le pire est de ne pas savoir ce qu'on veut de nous

tof a écrit:Pour moi le pire est de ne pas savoir ce qu'on veut de nous

tu veux un dessin ?

effectivement Adblue tu as raison, c'est perturbant, mais la conjoncture socio politico économique était différente...

et chés tiots jeunes JA, z'en pensez quoi SVP ? entre les motivations qui vous ont "poussées" à vous installer et la réalité que vous vivez, c'est comment ?

j'ai été JA mais sans la mentalité

me suis mal exprimée je crois...j'aimerai avoir le sentiment d'agris jeunes et nouvellement installés, qu'ils aient une étiquette syndicale ou pas

Isangie a écrit:Pense à l'en remercier alors hein !

Oui isangie, je le fais régulièrement et aussi concrètement, même si tout n'est pas parfait.

Et aussi, elle élève bien notre fils. Jamais elle ne lui critique notre métier, ce qui, de nos jours, est une performance.....

Bref, elle est merveilleuse, mais quelle caractère !!!!!!

promis snif...

Isangie a écrit:vi...je conçois tout à fait la difficulté de prendre une telle décision de par mon job mais ce qui me "chiffonne" un peu c'est que l'ai le sentiment que certains ont tendance à essayer jusqu'au bout...justement par rapport à leur famille...sans forcément évoquer la probabilité d'une reconversion...par "peur"? "honte" ? du regard qu'elle pourrait porter?...alors que cela n'est pas synonyme d'échec étant donné qu'on ne leur laisse pas le choix étant donné le contexte actuel...
humainement, psychologiquement c'est très difficile à gérer de savoir que l'on va dans mur sans pour autant changer de direction...

on n'en parle bientôt !!!!

ça roule !

Isangie a écrit: me suis mal exprimée je crois...j'aimerai avoir le sentiment d'agris jeunes et nouvellement installés, qu'ils aient une étiquette syndicale ou pas

je ne pense pas qu'être syndiqué ou pas change quelque chose à la question.

Bonjour, tout le monde! Bon on va y mettre un petit grain. Perso, nous avons vêcu avec mon épouse qui a quitté son métier pour m'aider quand mon père est décédé, (elle a travaillé dehors 4 ou 5 ans), sur une exploitation qui n'aurait pas dû être reprise car en pente, petite, coincée par une ville... et surtout pas de vraie production. On a bossé, fait des vaches laitières, acheté pour doubler les terres, payé beaucoup de frais de notaire, d'hypothèque...Il a fallu faire attention, regarder à la moindre dépense, ne pas en faire plus que ce que la santé permettait, et finalement on a stoppé la production laitière pour essayer de vivre un peu avant la retraite. On a toujours dit aux enfants qu'ils feraient ce qu'ils voudraient, (contrairement à ma pomme qu'on a insidieusement tenu là pour s'occuper des anciens..), mais on leur a bien fait comprendre que le métier de paysan, il valait mieux éviter, ou vraiment être sur et très bon! Ils bossent tous dans des boulots qui leurs plaisent, ils gagnent un salaire qui leur permet de subvenir à leurs besoins, et nous on a pu lever un peu le pied!
Est ce un échec? Oui si on considère que le "capital" sera peut être dispersé et perdu; oui si on considère que le métier que nous faisons est un métier nécessaire et indispensable et que effectivement on est libre, on est devant de beaux paysages... Tout est vrai mais: Non quand on voit que nous ne maitrisons plus rien, que cette liberté est en fait un asservissement à toute une engeance qui vit bien mieux que nous, que les prix des produits que nous vendons sont fixés par des marchés qui se foutent pas mal de l'humain, que les prix de ce que nous achetons ne tiennent compte que des primes qui tombent... On ne va pas refaire le diagnostic maintenant, vous tous connaissez les tenants et aboutissants. Les écoles d'agriculture devraient revoir leur formation, pour éviter de faire des moutons, et faire des gens capables de se prendre en main, comme nous l'avons fait, nous, pour pouvoir survivre, et éviter cette dépendance onéreuse et liberticide.

paslà a écrit:Bonjour, tout le monde! Bon on va y mettre un petit grain. Perso, nous avons vêcu avec mon épouse qui a quitté son métier pour m'aider quand mon père est décédé, (elle a travaillé dehors 4 ou 5 ans), sur une exploitation qui n'aurait pas dû être reprise car en pente, petite, coincée par une ville... et surtout pas de vraie production. On a bossé, fait des vaches laitières, acheté pour doubler les terres, payé beaucoup de frais de notaire, d'hypothèque...Il a fallu faire attention, regarder à la moindre dépense, ne pas en faire plus que ce que la santé permettait, et finalement on a stoppé la production laitière pour essayer de vivre un peu avant la retraite. On a toujours dit aux enfants qu'ils feraient ce qu'ils voudraient, (contrairement à ma pomme qu'on a insidieusement tenu là pour s'occuper des anciens..), mais on leur a bien fait comprendre que le métier de paysan, il valait mieux éviter, ou vraiment être sur et très bon! Ils bossent  tous dans des boulots qui leurs plaisent, ils gagnent un salaire qui leur permet de subvenir à leurs besoins, et nous on a pu lever un peu le pied!
Est ce un échec? Oui si on considère que le "capital" sera peut être dispersé et perdu; oui si on considère que le métier que nous faisons est un métier nécessaire et indispensable et que effectivement on est libre, on est devant de beaux paysages... Tout est vrai mais: Non quand on voit que nous ne maitrisons plus rien, que cette liberté est en fait un asservissement à toute une engeance qui vit bien mieux que nous, que les prix des produits que nous vendons sont fixés par des marchés qui se foutent pas mal de l'humain, que les prix de ce que nous achetons ne tiennent compte que des primes qui tombent... On ne va pas refaire le diagnostic maintenant, vous tous connaissez les tenants et aboutissants. Les écoles d'agriculture devraient revoir leur formation, pour éviter de faire des moutons, et faire des gens capables de se prendre en main, comme nous l'avons fait, nous, pour pouvoir survivre, et éviter cette dépendance onéreuse et liberticide.  

je suis dans le mm état d’esprits

paslà a écrit:Bonjour, tout le monde! Bon on va y mettre un petit grain. Perso, nous avons vêcu avec mon épouse qui a quitté son métier pour m'aider quand mon père est décédé, (elle a travaillé dehors 4 ou 5 ans), sur une exploitation qui n'aurait pas dû être reprise car en pente, petite, coincée par une ville... et surtout pas de vraie production. On a bossé, fait des vaches laitières, acheté pour doubler les terres, payé beaucoup de frais de notaire, d'hypothèque...Il a fallu faire attention, regarder à la moindre dépense, ne pas en faire plus que ce que la santé permettait, et finalement on a stoppé la production laitière pour essayer de vivre un peu avant la retraite. On a toujours dit aux enfants qu'ils feraient ce qu'ils voudraient, (contrairement à ma pomme qu'on a insidieusement tenu là pour s'occuper des anciens..), mais on leur a bien fait comprendre que le métier de paysan, il valait mieux éviter, ou vraiment être sur et très bon! Ils bossent  tous dans des boulots qui leurs plaisent, ils gagnent un salaire qui leur permet de subvenir à leurs besoins, et nous on a pu lever un peu le pied!
Est ce un échec? Oui si on considère que le "capital" sera peut être dispersé et perdu; oui si on considère que le métier que nous faisons est un métier nécessaire et indispensable et que effectivement on est libre, on est devant de beaux paysages... Tout est vrai mais: Non quand on voit que nous ne maitrisons plus rien, que cette liberté est en fait un asservissement à toute une engeance qui vit bien mieux que nous, que les prix des produits que nous vendons sont fixés par des marchés qui se foutent pas mal de l'humain, que les prix de ce que nous achetons ne tiennent compte que des primes qui tombent... On ne va pas refaire le diagnostic maintenant, vous tous connaissez les tenants et aboutissants. Les écoles d'agriculture devraient revoir leur formation, pour éviter de faire des moutons, et faire des gens capables de se prendre en main, comme nous l'avons fait, nous, pour pouvoir survivre, et éviter cette dépendance onéreuse et liberticide.  

très réaliste +1

pour mon cas ,c est un métier passion et si tu espères faire fortune change de boulot !
Ayant eu des gros soucis de santé ,c est ce métier qui m a fait reprendre une activité car j aurai été salarié (sans etre pejoratif) je ne crois pas que je me serais foulé pour retravailler et j aurai profité du systéme !
j ai été pluriactif pendant 15 ans et me consacrer a mon exploitation tout les jours est beaucooup plus agréable que de bosser comme un malade tout le temps week end et jours feriés pour concilier les 2 activités surtout que je travaillais en elevage laitier !

pathfinder a écrit:pour mon cas ,c est un métier passion et si tu espères faire fortune change de boulot !
Ayant eu des gros soucis de santé ,c est ce métier qui m a fait reprendre une activité car j aurai été salarié (sans etre pejoratif) je ne crois pas que je me serais foulé pour retravailler et j aurai profité du systéme !
j ai été pluriactif pendant 15 ans et me consacrer a mon exploitation tout les jours est beaucooup plus agréable que de bosser comme un malade tout le temps week end et jours feriés pour concilier les 2 activités surtout que je travaillais en elevage laitier !

Il y a une multitude de situation , d'abord la compétence ,le mental , la capacité à gérer son temps, le stress , d'ètre réactif ,acquérir un rythme de travail mais savoir se ménager , la situation finançière de départ et la chance d'avoir des cours favorables les premières années , les para agricoles qui s'installent vers 30 ans se débrouillent généralement bien , l'entraide , s'entourer de gens sérieux et compétents , l'entente entre assocés , le travail entre époux lorsqu'il y a une réelle connivence favorise une réelle qualité de vie , avoir une ferme + où - moderne , pas trop petite mais surtout pas trop grosse , un bon parcellaire assez bien groupé surtout en élevage et surtout je vous rejoint avoir une réelle passion pour son métier et aimer habiter en" gîte rural "toute l'année !

en voici encore un témoignage de poursuivre ou pas après un drame
http://www.agrisalon.com/actualites/2016/04/22/apres-le-suicide-de-son-mari-une-agricultrice-veut-se-battre?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter